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RDC/Elections : la machine à voter, véritable casse-tête chinois pour les électeurs à Masina

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Beaucoup d’électeurs dans des differents centres de vote de la capitale ont éprouvé d’enormes difficultés pour utiliser la machine à voter ce dimanche. A l’école Kuyala, par exemple, situé dans la commune de Masina, malgré la pluie, l’engouement a été vraiment visible dans ce centre. Mais devant les bureaux de vote, les files sont restées longues.

D’après un électeur qui s’est confié à CONGOPROFOND.NET après son vote, il a pris beaucoup de temps à l’intérieur parce que c’est sa toute première fois d’utiliser la machine à voter.  » Je pense que si la CENI avait intensifié la sensibilisation sur cette machine, on n’allait pas trainer comme ça », a déclaré Christophe Mbuyi.

À la question de savoir s’il n’avait pas peur de la pluie, il a indiqué que rester à la maison en ce grand jour, c’est signer sa propre mort. « Je n’avais pas de choix, malgré la pluie, je viens de sanctionner nos dirigeants en donnant la chance à d’autres dirigeants », soutient-il.

Dorcas Mulongo, une électrice rencontrée au centre complexe scolaire Balanda toujours à Masina Sans fil, a fustigé la manière dont la Commission électorale nationale indépendante a planifié les choses.

En soi, dit-elle, l’usage de la machine à voter n’est pas si compliqué.  » ça aurait mieux pour la centrale électorale d’amplifier seulement la sensibilisation sur comment utiliser la machine à voter. Malgré cela, je viens de voter et je rentre maintenant en paix chez moi ».

Il sied de signaler que sur place, au fur et à mesure que l’heure avançait, le nombre d’électeurs augmentaient dans des centres de vote.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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