Actualité
RDC/Masisi : l’AT Bertin Lukonge lance officiellement la campagne de vaccination contre la rougeole
Ce mercredi 13 mai, l’administrateur du territoire( AT) de Masisi au Nord-Kivu, Bertin Lukonge vient de procéder au lancement officiel de la vaccination contre la rougeole.
Des informations à notre possession font savoir que c’est seulement trois aires de santé qui sont concernées par ce deuxième tour, soit après évaluation de la première étape. Il s’agit de l’aire de santé de Masisi centre, Nyabiondo et Kaniro. Cette messe de vaccination ira de ce mercredi 13 au 17 mai prochain.
Dans son mot d’ouverture, le chef exécutif du territoire de Masisi fait appel à toute la population de se dévoiler et de venir faire vacciner leurs enfants durant ces 5 jours qui leurs sont accordés.
» Après toute campagne de vaccination, il y a d’habitude évaluation.
C’est pourquoi nous revenons sur ces trois aires de santé précitées et qui ont continué à manifester des cas de résistance. Notre objectif est d’éradiquer totalement les cas de rougeole sur toute l’étendue du territoire de Masisi. Sur ce, j’appelle les parents à faire vacciner leurs enfants non vaccinés dans les sites de vaccination et c’est gratuit ! », a-t-il déclaré à Contoprofond.net.
Il sied de rappeler que la première étape avait débuté au mois de décembre de l’année écoulée (2019).
CEDRICK SADIKI MBALA/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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