Actualité
RDC : Lugi Gizenga a reçu ce jeudi les hommages du Chef de l’État
Décédé le 1er juin dernier des suites d’une courte maladie, le Secrétaire général ai du Parti Lumumbiste Unifié ( PALU) et fils biologique du fondateur de ce parti historique, feu LUGI GIZENGA a reçu ce jeudi 18 juin, avant sa mise en terre, les hommages du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo .
Affligé par cette disparition brutale dans le contexte particulier de la pandémie de Covid 19, le Chef de l’État a fait personnellement le déplacement de la morgue de la Clinique Ngaliema.
Il s’est incliné devant le cercueil enveloppé du drapeau du PALU et adressé quelques mots de réconfort à l’endroit de la famille biologique éplorée, devant un parterre représentatif des responsables politiques du PALU.
À travers ces hommages présidentiels, Lugi GIZENGA a reçu ceux de toute la Nation Congolaise qu’il a servi.
Né à Kinshasa, le 21 septembre 1965, Lugi GIZENGA était originaire de la province du Kwilu, territoire de Gungu. Il laisse une veuve et trois enfants.
Fils aîné du Patriarche Antoine GIZENGA d’heureuse mémoire, Lugi a subit les soubresauts des premières crises post- indépendance. Il est resté en exil de 1966 jusqu’en 1992.
L’illustre disparu a fait ses études primaires en Russie, secondaires en France, au Congo/ Brazzaville puis en Angola.
De retour au pays, il est inscrit a l’Institut supérieur des statistiques, où il décroche une licence en économie et fiscalité.
Il a été conseiller chargé des investissements et partenariat au ministère des Mines(2009-2015).
Lugi Gizenga a évolué au sein de tous les organes de base et de direction du PALU jusqu’à sa nomination comme Secrétaire permanent et porte-parole du parti.
Peu après le décès du chef du parti, le patriarche Antoine Gizenga, le 24 février 2019, Lugi Gizenga assume les fonctions de Secrétaire général a.i du PALU jusqu’à sa mort le 1er juin 2020.
Un long carnaval motorisé des cadres et sympathisants du Palu a accompagné le cortège funèbre jusqu’au nécropole.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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