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RDC: les soupçons de détournement autour des Jeux de la Francophonie font polémique !

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Les 9es Jeux de la Francophonie sont programmés pour août 2022 à Kinshasa. Les autorités congolaises restent confiantes en dépit de nombreux retards accumulés. En plus de ces retards qui inquiètent de plus en plus, l’attribution de plusieurs marchés fait également parler à Kinshasa.

Le comité international des Jeux de la Francophonie exige des infrastructures accueillantes et sécurisées. Il s’agit d’héberger au moins 3 500 participants aux épreuves et leurs accompagnateurs.

Douze immeubles de sept étages chacun doivent être érigés aux alentours du Stade Tata Raphael, la deuxième plus grande enceinte sportive de Kinshasa. Les travaux ont été confiés à Janamapa Construct, une société dirigée par à un entrepreneur libanais.

Trouver des solutions à l’amiable
Mais des premiers soupçons sont apparus au dernier trimestre de 2021. Les travaux ont été surfacturés, a estimé une commission spéciale. Finalement, fin 2021, les contrats ont été renégociés. Janamapa Construct, qui a déjà reçu environ 5 millions de dollars, n’a plus conservé que la construction des fondations de ces immeubles. À ce jour, seules trois des douze fondations sont terminées.

Un autre contrat a été signé avec une autre entreprise, cette fois pour des maisons préfabriquées à installer sur le site. Plusieurs autres entreprises ont reçu des fonds publics pour des marchés liés à ces Jeux, mais dans un contexte flou, avant que les contrats ne soient renégociés, dénoncent même certains membres du cabinet du président Félix Tshisekedi.

À ce stade, aucun dossier judiciaire n’a été ouvert à ce sujet. La solution d’une résolution à l’amiable a été le plus souvent préférée.

RFI

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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