À la Une
RDC : les membres de cabinets ministériels sous Ilunkamba bientôt en sit-in chez Sama Lukonde pour réclamer leurs indemnités de sortie
Les membres des cabinets sortants du gouvernement Ilunga Ilunkamba ont saisi le premier ministre Sama Lukonde en vue de réclamer leurs indemnités de sorties.
Dans la correspondance prise par Me Jeannot Lompempe Ekila, porte-parole du collectif des membres d’anciens cabinets ministériels du gouvernement Ilunkamba (lui-même ancien conseiller au ministère de la Décentralisation et Réforme institutionnelle) adressée au premier ministre Sama Lukonde et dont copie réservée au président de la République et aux ministres de budget et des finances, le Collectif des membres des cabinets sortants du gouvernement Ilunkamba rappellent les avantages sociaux et les indemnités de sortie que leur reconnaît la loi (décret n° 12/024 du 19 juillet 2012 portant organisation et fonctionnement des cabinets ministériels).
C’est dire que ces anciens membres de cabinets ministériels sous Ilunkamba ne quémandent pas des largesses du gouvernement !
Les membres de ces cabinets se disent inquiets par le fait que cela fait deux mois qu’ils attendent leurs dus.
« Ne sachant pas à quel niveau le dossier de trouve actuellement, nous nous référons à votre auguste autorité pour décanter cette situation qui perdure », font-ils savoir à Sama Lukonde.
Une phrase pas anodine, quand l’on connait certains de ces membres !
Ces membres ont d’abord fait circuler un communiqué appelant au rassemblement. Ils préparent un sit-in devant la primature.
Prenant le programme du gouvernement Lukonde au mot, ils ont fait savoir, dans le communiqué diffusé dans les réseaux sociaux, que « l’Etat de droit se doit d’être un Etat de justice ». Or, comme dans un syllogisme hypothétique, « ce qui est juste c’est que l’ouvrier mérite son salaire », a écrit l’un d’eux.
Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
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La RDC appelle la Formule 1 à suspendre les discussions concernant le Grand Prix de Kigali
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exprimé, ce mercredi, son mécontentement à l’égard de la Formule 1, demandant la suspension des discussions en cours pour l’organisation d’un Grand Prix à Kigali, suite à l’agression du Rwanda en RDC.
Dans une lettre adressée au président directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué l’ambition de la Formule 1 de promouvoir le Grand Prix en Afrique, tout en relevant que ce Grand Prix ne peut pas être organisé dans un pays qui endeuille les familles avec des armes en RDC.
La RDC a proposé que l’Afrique du Sud, un pays sans implication dans ce conflit, puisse accueillir cet événement sportif majeur.
Le Rwanda a, selon la RDC, intensifié ses attaques sur les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, provoquant depuis le début de l’année le déplacement de plus de 700 000 personnes
Le soutien du Rwanda au groupe armé M23, qui a causé la mort de 3 000 civils à Goma, a été vivement dénoncé par les autorités congolaises. La ministre rappelle que les Forces de Défense rwandaises (RDF) ont bombardé des zones civiles, détruisant des maisons et des infrastructures de santé.
Outre les graves conséquences humanitaires de ce conflit, la RDC a également exprimé des préoccupations économiques liées aux fonds utilisés pour organiser le Grand Prix. L’ONU a confirmé que le Rwanda participe activement à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés du Nord-Kivu, contribuant ainsi à financer la guerre dans la région.
La RDC estime que cette activité criminelle génère environ un milliard de dollars chaque année, ce qui alimente directement la violence.
WTK
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