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RDC: les généraux Luboya et Ndima nommés gouverneurs au Nord-Kivu et en Ituri

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Le Nord Kivu et l’Ituri sont dans la fièvre de l’entrée dans l’état de siège qui prendra effet dès ce jeudi 6 mai 2021. Après avoir planté le décor et circonscrit le cadre juridique de ces entités politico-administratives longtemps secouées par des massacres répétitifs perpétrés à Beni, dans la province du Nord-Kivu et en Ituri, le président de la République et commandant suprême des Fardc, de la Police nationale et du Service national, a nommé hier mardi 4 mai 2021 les gestionnaires militaires devant conduire toute la gestion politique, administrative et militaire de ces coins du pays.

Pour le Nord-Kivu, le Lieutenant général Luboya Nkashama Jhonny est nommé gouverneur provincial militaire. Il sera secondé par le vice-gouverneur policier, le commissaire divisionnaire Alongaboni Benjamin.

Compte tenu de l’insécurité récurrente enregistrée ces temps derniers, l’Ituri a été placé sous l’autorité du gouverneur provincial militaire, le Lieutenant-général Ndima Constant, nommé le même jour, et pour renforcer cette gestion d’une province en proie aux incursions des rebelles étrangers alliés à la mouvance djahiste, le chef de l’Etat a placé son dévolu sur le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo Romuald en qualité de vice-gouverneur policier.

Ces nouveaux responsables qui prendront demain déjà leurs fonctions, devront se rendre à Goma et en Ituri pour procéder à la cérémonie-reprise avec leurs prédécesseurs civils. Et comme les choses sérieuses ont commencé, il s’ensuivra la tenue de plusieurs réunions à caractère sécuritaire pour faire l’état de lieu de la situation d’insécurité persistante.

Des séances de travail des conseils de sécurité seront multipliées de manière à circonscrire toutes les menaces sécuritaires, de manière à évaluer l’ampleur de la riposte à infliger aux forces négatives qui écument l’Est de la RDC et qui avaient donné du fil à retordre aux Fardc.

Au soir de la nomination de ces responsables militaires, une chose est certaine, les populations ont applaudi de deux mains la mise en œuvre de ce régime d’exception qui sera d’une rigueur sans pareille et qui fait trembler d’ores et déjà nombreux groupes Maï Maï qui hésitent à opter pour la voie de la démobilisation, du désarmement et de la réinsertion.
Ca sent déjà du feu !

J.R.T./LE PHARE


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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

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Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».

Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.

La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.

Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.

 » Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .

La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.

A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :

-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;

-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;

-Promouvoir les femmes à des postes de décision;

-Les femmes doivent encourager les autres femmes.

Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.

 

Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:

.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte

contre le harcèlement;

•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;

•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;

•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;

•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du

sujet.

 

Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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