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Sécurité

RDC : Le VPM de la Defense Guy Kabombo évalue la situation sécuritaire en Ituri

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Le Vice-Premier ministre et Ministre de la Défense nationale et ancien combattant est arrivé à Bunia, chef-lieu l’Ituri, le mardi 1er octobre 2024. Il est accueilli par le gouverneur de province entouré des membres du comité provincial de sécurité à l’aéroport national de Murongo.

À Bunia, Guy Kabombo Muadiamvita serein est en quête de la paix. Il vient évaluer la situation sécuritaire dans cette province placée sous état de siège depuis mai 2021.

Arrivée en Ituri pour 48 heures, la simple présence de Kabombo donne une lueur d’espoir. Le cas pour la société civile coordination provinciale de l’Ituri où l’on attend « la solution aux défis sécuritaires». Vœu similaire pour les députés provinciaux et nationaux reçus en audience.

Premier jour sans repos. Après une série d’audience dès son arrivée, le patron de la défense a présidé, ce mercredi 2 octobre, le conseil de sécurité provincial élargi aux différents organes.
Les questions sécuritaires étaient à l’ordre du jour.

Un briefing sécuritaire a été donné par le Gouverneur Militaire de la province de l’Ituri, le Lieutenant-Général Johnny Luboya, qui a résumé le contexte de conflits dans la province de l’Ituri et ses conséquences sur la population.

Les échanges ont porté sur l’analyse de la situation sécuritaire avec la présentation des derniers développements sécuritaires, ainsi que les menaces potentielles et des zones à risque identifiées.

Le VPM, renseigne une dépêche de sa cellule de communication, a exposé clairement son objectif qui se résume en la redynamisation et la montée en puissance des FARDC.

Ce même mercredi, Kabombo a ténu une réunion restreinte avec les officiers militaires uniquement. De ces échanges, rien n’a filtré.

Plus tôt le matin, le Vice-Premier Ministre de la Défense nationale avait reçu en audience la délégation de la Société civile, les représentants des agences humanitaires et des Nations Unies, les chefs coutumiers, les conseillers communaux et les membres de la coopérative minière.

Depuis des années, l’Ituri, en proie aux violences, continue à sombrer. L’activisme des groupes armés locaux et étrangers accentue la crise et provoque le déplacement des milliers de personnes. Un diagnostic en quête de sa thérapeutique.

La programmation de Guy Kabombo prévoit la visite de certaines infrastructures en cours de construction mais aussi une descente sur Tchomia à Djugu, cette entité lacuste où opère la milice “Zaïre” citée d’entretenir un lien avec la rébellion du M-23.

Vérité Johnson/CONGOPROFOND.NET


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À la Une

N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger

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Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.

La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.

D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.

« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.

Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.

Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.

Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.

Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.

Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.

Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET


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