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RDC : le go de la campagne de sensibilisation contre la traite des personnes est donné

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L’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes(APLTP) vient de lancer officiellement sa campagne nationale de sensibilisation contre la traite des personnes. Cette activité a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée pour la circonstance à Béatrice Hôtel de la Gombe à Kinshasa.
C’était notamment en présence de plusieurs personnalités qui ont rehaussé de leur présence lors de cette cérémonie, à savoir : la Coordinatrice de cette agence qui fait partie de structures de la présidence de la République, Mme Cécile Rebecca Meta Kasanda ; du Chef de mission de l’Organisation Internationale pour la migration(OIM),Fabien Sambussy ; de la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge des questions juridiques et administratives, Nicole Ntumba Bwatsha ; du coordonnateur Adjoint de l’APLTP ; des ministres Marie Tumba Nzeza et André Lite Asebea ainsi que des magistrats( Eric KUKU Kiese, etc.).

À cet effet, la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge des questions juridiques et administratives, Nicole Ntumba s’est exprimé au nom du président de la République empeché. Elle a precisé qu’il s’agit d’une occasion pour renouveler l’engagement pris à œuvrer afin de mieux combattre la traite des personnes en RDC.

Elle a ainsi signalé que le travail de sensibilisation doit d’abord débuté ici chez nous, « partir de chez nous-mêmes, gouvernants vers gouvernés, afin d’éveiller des consciences de nos communautés en les encourageant à mieux s’impliquer pour qu’aucun Congolais ne soit plus victime de la traite ».

Procédant au lancement de manière officielle, elle a déclaré ceci : « Je lance officiellement en ce jour, la campagne nationale de sensibilisation sur la traite des personnes intitulé : ‘Ensemble, dénonçons et combattons la traite des personnes’. Je vous invite donc, au nom du Président de la République, de faire comme moi, c-à-d vous engager dans cette lutte « . Et de poursuivre:  » Le mieux, c’est de combattre la traite des personnes sous toute ses formes en RDC ».

De son coté, Mme Cécile Kasanda a fait savoir que la traite des personnes constitue à travers le monde une grave atteinte aux droits fondamentaux de l’homme, car, elle implique aussi et surtout la dénégation du droit à la vie.  » Cette violation ne semble pas connaitre de pause, au contraire les bourreaux changent régulièrement leurs modes opératoires en perfectionnant ainsi leurs techniques », a-t-elle ajouté.

Elle a mentionné que cette traite n’a rien d’autre pour objectif principal de priver les victimes de leur identité et de leur dignité, et les transforme en marchandises à l’avantage d’un petit nombre.

À l’en croire, elle se présente sous des formes diverses et les plus répandues en RDC sont: l’exploitation de la prostitution d’autrui, la mendicité forcée, l’esclavage sexuel et domestique, les travaux forcés, le recrutement d’enfants dans les groupes armés, et dans les mines ainsi que le prélevement d’organes,…

La coordinatrice de l’APLTP a néanmoins rappelé que ce phénomène de la traite des personnes reste à ce jour méconnu d’un plus grand nombre auprès de la population congolaise par faute d’une loi spéciale qui la reprime, moins encore des média qui n’en parlent presque pas justement de ces crimes odieux, alors qu’ils se commettent dans plusieurs secteurs de la vie tels que : l’hotellerie, la restauration, les services domestiques, la construction, les mines et carrières, etc.

Par ailleurs, elle a rajouté qu’avec l’avènement du nouveau leadership politique, du président Félix Tshisekedi Tshilombo, une ferme volonté politique s’y installe pour mieux combattre cette grave violation des droits de la personne et en apporter une assistance considérable aux victimes et témoins.

Outre cela, Cécile Meta Kasanda a confirmé que cette agence qu’elle dirige travaille en synergie sur les questions des violences sexuelles avec le Bureau de la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la Jeunesse et violences faites à la femme, en synergie avec d’autres services des ministères techniques, pour établir une prise en charge, nouer des partenariats au niveau régional dans ce secteur.

Et en dépit d’une législation spécifique en cette matière, l’APLTP avait déjà finalisé le projet de loi portant prévention et répression de la traite des personnes en RDC réalisés par des experts, validé en atelier et soumis au parlement pour adoption.

En dernier lieu, elle a souligné que cette campagne met en exergue le 1er pilier de la prévention de la commission de la traite via une sensibilisation des décideurs et du grand public.

Appelée à intervenir à son tour, le Chef de mission de l’OIM en RDC a confirmé qu’à travers l’APLTP, le pays prouve à suffisance sa volonté de réduire et d’éradiquer ce fléau. Saluant ainsi, les quelques avancées déjà réalisées, il a martelé qu’il y a une bonne raison d’éprouver un sentiment de satisfaction et de fierté pour la RDC.

Par ailleurs, ce fonctionnaire international a tenu à préciser que l’ignorance et la peur contribue pour la plupart de cas à la continuité de cette pratique néfaste faute d’information auprès de la population.

Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET

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Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

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À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.

Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.

 « Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.

Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »

Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.

Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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