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RDC : le FCC en grande marche de soutien et de solidarité aux institutions le 14 juillet 

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Dans une déclaration politique faite ce mercredi 08 juillet 2020, le Front Commun pour le Congo ( FCC) dit suivre avec grande attention les différentes déclarations des forces politiques et sociales du pays en rapport avec la désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante( CENI).

En effet, rappelle la plateforme dont l’autorité morale est Joseph Kabila Kabange, son silence à ce sujet fait suite au respect aux institutions et à la légalité en la matière. Toutefois, il se dit choqué par des allégations fantaisistes tendant à établir sa responsabilité dans la désignation dudit candidat par les confessions religieuses alors qu’aucun fait ne peut établir pareille implication.

Le FCC, par le biais de sa coordination, estime qu’il est possible que CACH et Lamuka soient en train de jouer à la diversion en voulant user des voies illégales pour imposer un nouvel agenda politique non conforme à la constitution et au cadre institutionnel établi.

De ce qui précède, le FCC lance un appel à la population congolaise à résister à la démarche anticonstitutionnelle des forces centrifuges précitées et à s’associer à la marche de solidarité et de soutien aux institutions de la République Démocratique du Congo qu’il organise sur toute l’étendue du territoire national le mardi 14 juillet 2020 à partir de 11 heures.

Pour sa part, il dit rester attaché à l’agenda de la stabilité des institutions et à la recherche des solutions aux problèmes majeurs qui préoccupent la population, à savoir son pouvoir d’achat érodé par l’inflation galopante due au dérapage des cours de change Franc Congolais/Dollar américain, le défi de la lutte contre le coronavirus ainsi que les préoccupations sécuritaires liées à l’envahissement du territoire national par des troupes étrangères en provenance de plusieurs pays voisins mettant en mal l’intégrité du territoire national.

Abordant la question liée à l’enterinement de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale nationale indépendante par l’assemblée nationale, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, dit ne pas être concerné par ce dossier, tout en rappelant que c’est une prérogative qui revient aux confessions religieuses.

« Ma famille politique, le FCC attend ardemment dans ce processus qu’on arrive à ce qui concerne sa composante et sa composante c’est la majorité parlementaire. Tout le reste ne l’intéresse nullement. Et il dénonce ces allégations tendancieuses et qui n’ont été étayées à ce jour d’aucunes preuves de son implication », a-t-il soutenu soutenu.

Néhémie Mwilanya a mis au défi quiconque détiendrait les preuves de l’implication du FCC dans la désignation de Ronsard Malonda comme futur président de la CENI, de les brandir.

Il soutient que ce qui s’est passée à l’Assemblée nationale n’engage en rien sa famille politique.

« La chambre basse fait partie des institutions de la République et qui d’ailleurs n’a fait qu’entériner une décision provenant de qui de droit », a-t-il conclu.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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