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RDC: le couple présidentiel a reçu la deuxième dose de vaccination contre la covid-19
Après avoir reçu la première dose de vaccin contre la covid-19, le 12 septembre dernier, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, ont reçu, chacun, ce jeudi dans la soirée, leur deuxième dose bouclant ainsi leur couverture vaccinale.
Comme tous les requérants, le Président de la République et son épouse ont observé scrupuleusement le protocole médical mis en place à la Clinique présidentielle de la Cité de l’Union Africaine : prélèvement des signes vitaux, administration du vaccin et obtention du pass sanitaire.
Décontracté et visiblement rassuré d’avoir renforcé son système immunitaire, le Président de la République a lancé un appel à ses compatriotes à faire de même car, a-t-il précisé, la maladie continue à sévir à travers le monde.
” En se vaccinant, on se protège et on peut travailler sans risque de s’exposer à la maladie “, a dit le Président Felix Tshisekedi, avant de rappeler que “Cette pandémie a ralenti l’économie mondiale et notre pays en a ressenti le contre-coup “.
Membre de l’équipe médicale aux côtés du Dr Roger Kamba, le Conseiller spécial chargé de la couverture maladie universelle, et Dr Kangudia, médecin Directeur de la Clinique présidentielle, le ministre de la santé Dr Jean-Jacques Mbungani s’est félicité de voir que le couple présidentiel a prêché par l’exemple en respectant le cycle complet de vaccination.
Ce geste, a-t-il déclaré, va, à coup sûr, booster la campagne de vaccination lancée en RDC depuis le 19 avril 2021.
Pour lutter contre cette pandémie qui a coûté la vie à plus de 4,7 millions d’âmes à travers le monde, la vaccination représente, à ses yeux, la seule alternative plausible.
Aujourd’hui, la RDC figure parmi les pays qui disposent d’une variété des vaccins disponibles et accessibles à toute la population.
En plus de Astra Zeneca, Moderna, Sinovap et Pfizer, le pays reçoit ce week-end, un autre lot de Johnson, a précisé le ministre.
Quant à la situation épidémiologie actuelle, le ministre Mbungani a indiqué que la courbe est descendante alors qu’il y a un peu plus de deux mois, toutes les salles de réanimation étaient bondées et les lits d’occupation Covid-19 l’étaient à plus de 80%. Les mesures restrictives prises en son temps par le Chef de l’Etat et le gouvernement sur fond du respect des gestes barrière, a porté ses fruits ramenant l’occupation des lits Covid-19 à 5%. Le pays qui est à sa troisième vague avec 2.500 cas par semaine, a fini par quitter la liste rouge dans laquelle certains États l’avaient placé, a révélé le ministre.
Tous ces efforts, a-t-il soutenu, doivent être encouragés par la campagne de vaccination censée toucher un plus grand nombre des congolais. Et d’ajouter que non seulement la vaccination est libre et volontaire, mais elle est aussi gratuite sur toute l’étendue du pays et dans tous les grands hôpitaux publics et privés. Il a aussi exhorté les populations cible à aller aisément se faire vacciner.
Elsyno/Congo profond.net
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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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