Ferme et intransigeant, il a martelé que l’heure est venue de changer la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire au pays. ” Les antivaleurs qui ont longtemps miné le secteur, seront bannies. Des mesures rigoureuses sont en train d’être prises pour nettoyer toutes les brebis galeuses dans le secteur. Nous allons remettre tout sur les rails. Le laisser-aller a trop duré », a-t-il tonné.
Dévoilant son ambition de replacer dans deux ou trois ans cinq ou six universités congolaises sur la liste de 50 meilleures universités d’Afrique, le patron de l’ESU est revenu sur quelques réformes encouragées par son département. Le cas par exemple du système Licence Master et Doctorat.
D’après lui, le système LMD déjà instauré dans plusieurs établissements supérieurs, fonctionne parfaitement. « Il y a beaucoup d’établissements privés congolais qui organisent déjà dans toutes les filières le système LMD et ça marche. J’ai personnellement visité l’université nouvel horizon à Lubumbashi, l’université de Kinshasa et l’ISTA, je vous affirme que tout se passe bien », a-t-il indiqué.
Le ministre de l’ESU a fait savoir que le système LMD permettra aux étudiants congolais d’être considérés à l’étranger. « C’est une réforme du gouvernement qui a été adopté à travers la loi cadre de 2014 et on a pas le droit de reculer. C’est pour le bien de nos enfants. Ce système nous permet d’embrasser la professionnalisation. Nos entreprises ont besoin des gens une fois sortis de l’Université, qu’ils soient capables de travailler. Grâce au système LMD, un licencié qui vient de la RDC avec ses 5 ans, il est considéré comme un bachelier de trois ans lorsqu’il va à l’étranger. Nous avons estimé avec tous les acteurs de l’ESU que l’organisation de la LMD était opportune », a-t-il renchéri.
Sandra Kagaba/CONGOPROFOND.NET