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RDC: Jeannine Mabunda a, au nom de J. Kabila, félicité Dénis Mukwege prix Nobel de la Paix 2018

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Jeanine Mabunda Lioko, représentante personnelle du chef de l’Etat en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants, s’est dite satisfaite, ce vendredi 05 octobre 2018, que la République Démocratique du Congo a été honorée par l’octroi du Prix Nobel de la Paix 2018 à l’un de ses concitoyens, le docteur Denis Mukwege, gynécologue congolais actif dans la lutte contre les violences sexuelles.

« Nous sommes fiers que le combat et les initiatives menées par la RDC, au travers du docteur Mukwege, pour le rétablissement de la dignité et le respect de la femme soient ainsi reconnus internationalement « , indique un communiqué de la présidence de la république parvenu à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Au nom du Chef de l’État Joseph Kabila Kabange et en union avec toutes les femmes de la RDC, ajoute-t-elle, le représentant personnel en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants, félicite le docteur Dénis Mukwege pour ce prix, témoignage de son engagement louable.

Signalons-le, la classe politique congolaise, dans toute sa diversité, a rendu hommage et félicité le Docteur Dénis Mukwege prix Nobel de la Paix 2018, un digne fils de la République démocratique du Congo.

Quelques heures après sa désignation, rappelons-le, le docteur Denis Mukwege a déclaré au cours d’un point de presse à Bukavu: « Aujourd’hui, mes pensées vont directement et sont orientées vers toutes les survivantes de viol et violences sexuelles en zone de conflits à travers le monde. Cet honneur est une inspiration car il démontre que le monde est effectivement en train de prêter attention à la tragédie de viols et violences sexuelles et que les femmes et les enfants qui les subissent depuis très longtemps ne sont pas ignorés ».

MMC/Congoprofond.net

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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