Comme lors de ses précédents déplacements, il viendra plaider la cause de la transition, en insistant sur le fait que, davantage qu’un coup d’État, sa prise de pouvoir était selon lui une « libération » légitime et inéluctable, pour empêcher des violences post-électorales.

Le Gabon cherche à normaliser sa situation, et voudrait retrouver au plus vite sa place dans la CEEAC, dont Ali Bongo assurait la présidence tournante au moment de sa chute. La fonction a été dévolue au président équato-guinéen Obiang Nguema, et le siège de l’organisation a été provisoirement transféré à Malabo.

Felix Tshisekedi soutient la « ligne de la CEEAC et de l’Union africaine » selon un de ses proches, qui reconnait toutefois une situation institutionnelle « délicate » pour la CEEAC.

Mardi, le général Oligui Nguema a détaillé au médiateur de l’organisation, Faustin-Archange Touadera, les derniers développements de la transition, comme la nomination des parlementaires et l’annonce d’une conférence nationale en avril prochain.

Lundi, c’est à N’Djamena qu’il avait défendu son action, saluant au passage la mémoire du « patriarche » Idriss Déby, et qualifiant son fils Mahamat, de « frère d’armes ».