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RDC/Fibre Optique : l’enquête judiciaire traîne

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La Société « Liquid Telecom » a été de nouveau autorisée par l’autorité de régulation de la poste et des télécommunicationdu Congo -ARPTC- à construire une station d’atterrage de la fibre optique en République Démocratique du Congo.

À l’issue de cette construction, la RDC sera gratifiée d’une deuxième possibilité de connexion Internet pour améliorer la qualité des services et l’accessibilité.

Malgré cette nouvelle tentative du pays pour la bonne connexion, un acteur de la Société civile sous l’anonymat demande l’enquête judiciaire pour ceux qui ont installé cette fibre optique, estimant également que le pays avait beaucoup dépensé.

« Alors que s’accentue la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, nous exigeons des enquêtes judiciaires sur la gestion de cette fibre et les sanctions contre les éventuels coupables », s’est-il indigné.

Ce citoyen congolais demande également si la République a tiré les leçons des inconvénients créés par la dernière coupure d’Internet due à un sectionnement du câble WACS puisque le pays aura un devoir de faire les dépenses pour l’opérationnelisation de cette fibre qui lui a coûté des millions, sans aboutir à de bons résultats : permettre à la RDC de se connecter au reste du monde et se doter d’un réseau national qui permet une redondance ou une doublure de transport d’informations par satellite dans tous les coins du territoire national ; offrir des avantages en termes de prix, d’accès, de rapidité, de quantité et de temps à l’Internet.

Signalons également que, selon l’hebdomadaire « Le Maximum », le service Internet ainsi que le système de câble sous-marin Wacs ainsi que le backbone pour la RDC est géré par un consultant burundais et le Grand-Katanga dépend de Zamtel.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

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Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).

Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.

La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.

Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

 

 

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