À la Une
RDC: « Ensemble » reconnaît F. Tshisekedi comme président de la république
« Ensemble pour le changement » vient de reconnaître Félix Tshisekedi comme l’unique président de la République. C’est au cours d’un point de presse tenu ce mardi 26 février à son siège.
» Ensemble pour le changement constate que Monsieur Félix Tshisekedi a été proclamé président de la République démocratique du Congo par la CENI, validé et investi par la cour constitutionnelle, » peut-on lire dans la déclaration finale lue par Pierre Lumbi, son vice-président.
Toutefois, ce mouvement dirigé par Moïse Katumbi fustige l’accord FCC-CACH qu’il estime dépourvu de toute de légitimité. Il déplore aussi les irrégularités observées au cours de scrutin 2018 qui, selon lui, affecte sa crédibilité et sa légitimité.
D’où l’appel au président de la République à écouter la voie du changement prôné par le peuple. » En outre, Ensemble pour le changement invite en toute responsabilité le président de la république à être loyal envers le peuple congolais…à s’abstenir de toute initiative susceptible de cautionner les velléités de révision constitutionnelle, » ajoute la déclaration.
« Ensemble pour le changement » se positionne comme première force politique de l’opposition. Fort de ses 66 députés nationaux et 97 députés provinciaux, « Ensemble pour le changement » s’affirme comme première force de l’opposition.
Pour ce, il compte mener des actions comme tel.
Il demande au chef de l’État de libérer les prisonniers politiques emblématiques dont Diongo, Yangambi et Diomi.
Il lui demande aussi de favoriser le retour des exilés politiques dont Katumbi, Bemba et Mbusa.
S’agissant de l’avenir de Lamuka, Ensemble appelle ses principaux leaders à une évaluation et a décidé sur sa nouvelle orientation . « Ensemble invite les leaders de Lamuka et leurs organisations respectives à procéder dans le meilleur délais à une évaluation de l’action menée et à décider de sa nouvelle orientation », conclut la déclaration.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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