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RDC/Elections: un entrepôt de la CENI attaquée par des miliciens à Beni !

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Un entrepôt de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), situé dans la ville de Beni( Nord-Kivu), a été la cible d’une attaque d’hommes armés dans la nuit de ce samedi 15 et dimanche 16 décembre 2018.

Des sources concordantes parlent d’une attaque des miliciens Maï-Maï repoussée par les Fardc.

Il était une heure du matin quand les assaillants ont fait leur apparition. Ils sont venus les uns de la rue qui abrite le bureau de la Radio Muungano Beni et d’autres de la rue menant vers le rond-point Rasta.
Un accrochage a eu lieu entre la garde de ce dépôt et les miliciens.

Les assaillants ont fui par où ils sont venus. Des sources militaires rencontrées sur place renseignent qu’ils ont pris la direction de Kalau, abandonant ainsi une arme blanche (un couteau). Un suspect a été arrêté après l’attaque. Il s’agit d’un certain Paluku Musa qui a été acheminé au cachot de l’État-major de la police nationale congolaise.

Dans un communiqué de presse de la CENI rendu public ce dimanche par son rapporter Jean-Pierre Kalamba, l’on «dénonce ces actes et rappelle qu’elle demeure une institution d’appui à la démocratie et ne devrait donc pas être une cible des attaques de tout genre, qui ne serviront qu’à saboter les élections tant attendues par la population congolaise»

La CENI remercie les éléments Fardc et PNC commis à ces installations pour leur bravoure et professionnalisme qui ont permis de repousser cette attaque.

Pendant ce temps, une ambulance de la clinique « La Brèche » a essuyé des tirs lors de cet affrontement. Le Docteur Wesley Lumika ainsi que son ambulancier Muyisa, qui revenaient d’une urgence de santé d’une femme enceinte s’en sont sortis sains et sauf en dépit de plusieurs cartouches qui ont sérieusement endommagées l’ambulance. Cette dernière a été abandonnée en cours de route et jusque ce dimanche matin, ce mini bus était encore sur la route.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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