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RDC/Élections : la CENI a débuté, mercredi, le déploiement de ses kits électoraux

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Les opérations de déploiement des kits électoraux, à travers le territoire national, ont débuté ce mercredi 24 octobre selon la CENI.

L’annonce a été faite mardi par le président de la CENI, Corneille Nangaa, au cours d’une réunion qu’il a tenue au siège national de cette institution.

C’est dans ce cadre qu’il a tenu à présider personnellement cette réunion opérationnelle sectorielle, qui était essentiellement logistique.

Au cours de cette rencontre, le numéro un de la Centrale électorale a donné des instructions claires et nettes pour le début du déploiement des matériels déjà réceptionnés et disponibles dans les différents hubs principaux, indique un communiqué de presse de la CENI.

1er déploiement au Centre et Nord est du pays

Schéma du plan de déploiement logistique et cartes géographiques en appui, Corneille Nangaa a déclaré que le déploiement va commencer dans la partie Nord Est et au Centre du pays.

Ces zones qui ont récemment connu des troubles ou qui sont encore la cible des groupes armés. « Ce sont, au total, 581 tonnes de matériels déjà réceptionnés qui devraient être déployées à travers la République à partir de ce mercredi 24 octobre.
Ces matériels seront déployés tant par la voie aérienne que par voies fluviale, lacustre et routière », fait remarquer le communiqué de presse de la Centrale électorale.

A 60 jours de la tenue des scrutins tant attendus par les Congolais, Corneille Nangaa lance un message clair à l’égard de  » ceux qui doutent encore des élections du 23 décembre ».

Rappelons que les hélicoptères de la CENI ont déjà été montés et sont entreposés dans un hangar de l’aéroport international de N’djili et les manœuvres sont prévues incessamment.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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