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RDC: des jeunes du Kongo central demandent à F. Tshisekedi de favoriser le retour de Ne Muanda Nsemi en « homme libre »

Le leader du mouvement politico-réligieux Bundu Dia Kongo( BDK) et du parti politique Bundu Dia Mayala(BDM), Ne Muanda Nsemi, est bel et bien en vie. Dans un document exclusif parvenu à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, des jeunes du Kongo central, réunis au sein de l’Alliance Fraternelle de la Jeunesse Intellectuelle du Kongo Central (Akongo), ont adressé, le week end dernier, une requête au Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lui sollicitant de favoriser son retour au pays en « homme libre ».
» Nous saluons les initiatives tant louables, courageuses que déterminantes du président Félix Tshisekedi, car ressuscitant les espoirs du peuple congolais, notamment celle
relative à la decrispation effective du climat politique tel que promis lors de son discours d’investiture et réitérée à l’occasion de la présentation du programme d’urgence de ses 100 premiers jours au sommet de l’Etat.
C’est ainsi que nous emettons les vœux de voir tous les leaders et dignes fils du
Kongo central dont les uns sont emprisonés et les autres forcés de vivre en clandestinité pour des motifs politiques bénéficier du fruit de ladite promesse afin de recouvrir leur liberté », a indiqué SAKAMESO DIANKAZI Mamansi, un des signataires de ce document.
Il précise que ses compagnons et lui pensent principalement à Ne MUANDA
NSEMI, chef spirituel de BDK et autorité morale de BDM; à Mbuta DIOMI
NDONGALA, président national du parti politique Démocratie Chrétienne(DC), ainsi qu’à tous les militants (Makesas) de BDK et BDM.
Après s’être adressé officiellement au Chef de l’Etat par une corresponadance, ces jeunes sont montés au créneau ce jour pour dissiper les zones d’ombres et élucider les vrais motifs qui ont concourru à la privation de liberté de ces deux principaux leaders Ba Kongo.
S’agissant de Ne MUANDA NSEMI, ils ont tenu à rappeler aux uns et aux autres que ce député honoraire, en plus
d’être victime de l’arrestation arbitraire, avait echappé à plusieurs tentatives
d’assassinats savament « organisés par ses détracteurs au pouvoir ». « Voilà pourquoi, il s’était fermément résolu de disparaître du lieu de son incarcération pour sauver sa peau lors de la dernière tantative de son assassinat orchestrée pendant l’évasion spectaculaire du 17 mai 2017 au CPRK. Car, dit-on, entre la vie et la mort, on a un seul choix, celui de sauver sa vie. La vie humaine étant sacrée, il a préféré vivre, mais dans la clandestinité », a rapporté SAKAMESO DIANKAZI.
Ainsi, poursuit-il, contrairement aux rumeurs faisant état de sa mort tragique par étranglement, par dissolution dans un fut d’acides, ou encore jété dans le fleuve
après avoir été découpé en morceaux, quoique planifié par ses détracteurs, Dieu
aidant, Ne MUANDA NSEMI reste bel et bien vivant. » Nous attirons également l’attention du Chef de l’Etat sur le fait que, Ne MUANDA NSEMI, étant le chef spirituel de BDK et autorité morale de BDM, est le principal leader de la province du Kongo central capable de fédérer toutes les filles et fils Ba Kongo », ont prévenu les auteurs de la missive.
Puis de conclure: « A ce titre, le gracier et organiser son retour en digne fils du pays ne ferait que garantir le soutien du peuple BaKongo à votre mandat. Le retour en homme libre de Ne MUANDA NSEMI sur la scène politique congolaise contribuera de manière sensible à renforcer et à consolider la cohésion, la reconciliation et l’unité nationales qui demeurent votre cheval de bataille ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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