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RDC : d’après Sele Yalaghuli, Jules Alingete( IGF) est entrain d’induire le chef de l’État en erreur

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Dans une correspondance adressée au chef de l’Etat, le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, a étalé la confusion et les contre-vérités dans lesquelles, l’inspecteur général de finances, Jules Alingete, est entrain de produire en disant « selon ses divers rapports établis par les inspecteurs généraux des finances chargés du suivi du Compte général du Trésor à la Banque centrale du Congo, il se dégage, au 05 novembre 2020, un non-paiement des rémunérations du personnel pris en charge par le Budget de l’État de CDF 185.252.167,057 sur une enveloppe totale de CDF 421.220.880.894 et ce, en dépit des recettes de 576.187.234.508,83 réalisées au mois d’octobre 2020 ».

Dans sa correspondance musclée, Yalaghuli a expliqué au président de la République que l’inspecteur de finances amènes des accusations gratuites et veut induire le chef de l’État en erreur :

« D’entrée de jeu, qu’il me soit permis de relever plusieurs déficiences et contrevérités découlant de cette correspondance. En effet, contrairement à ce qui a été affirmé dans cette lettre, l’analyse de la situation des finances publiques relève, depuis avril 2020 à ce jour, que le financement monétaire du déficit est nul. Ce qui explique d’ailleurs la stabilité relative du taux de change établie entre 2010 et 2017 FC le dollar américain au marché parallèle, depuis début juillet 2020, en raison des effets décalés», a fait comprendre le ministre des Finances, relevant, selon ses propres termes, «une confusion entretenue entre le Compte général du Trésor qui constitue un stock et l’exécution du Plan de Trésorerie de l’Etat qui renvoie à un flux ».

Selon, José Yalaghuli, la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat
est sauvegardée chaque mois à raison de trois quarts et le reste, le mois suivant en précisant que pour le mois de septembre
toutes les paies des agents et fonctionnaires de l’Etat ont été effectuées. Et la paie du mois d’octobre, notamment la queue de CDF 185 milliards, sera complètement exécutée au plus tard le 15 novembre courant avant d’enrichir : « ce chevauchement de la paie entre deux mois résulte, d’une part, de la modicité des recettes -en moyenne mensuelle CDF 544 milliards- et, d’autre part, de l’importance des dépenses contraignantes et non discrétionnaires -en moyenne mensuelle 640 milliards-, sans prise en compte d’autres dépenses d’environ CDF 100 milliards. Les dépenses contraignantes comprennent les dépenses des rémunérations chiffrées à 420 milliards ainsi que les dépenses de souveraineté, humanitaires et du service de la dette arrêtées à 220 milliards. »

Concernant la question des exonérations, le ministre des limites e soulevé par IGF a expliqué que le rapport vanté par l’IGF n’a jamais été porté à la connaissance du ministère des Finances pour permettre à ce dernier d’apporter la réaction contradictoire et statuer en connaissance de cause.

Yalaghuli précise également que
lors du Conseil des ministres du 25 septembre 2020, il a été recommandé que le rapport exhaustif présenté par le ministre des Finances soit versé à la Commission ECOFIN en vue d’en dégager des éléments pouvant être en phase avec celui intérimaire de l’IGF. Et jusqu’à ce jour il attend réunion de l’ECOFIN pour statuer sur les cas dits illégaux, sur la base des preuves documentées.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Santé

Paludisme : Une conférence mondiale 2025 entre engagement et espoir 

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La conférence annuelle 2025 sur le paludisme, organisée par la Coalition de la Société Civile pour l’Élimination du Paludisme (CS4ME), s’est tenue en ligne via Zoom. Elle a rassemblé un large éventail d’acteurs : experts, représentants de la société civile, partenaires techniques, journalistes et décideurs politiques. Tous unis par une même urgence : intensifier la lutte contre cette maladie évitable qui tue encore des centaines de milliers de personnes chaque année.

Olivia Ngou, fondatrice d’Impact Santé Afrique et cofondatrice de CS4ME, a ouvert la rencontre en appelant à un renouvellement fort des engagements. Elle a rappelé que le combat contre le paludisme nécessite des ressources accrues, de l’innovation et une implication durable des communautés.

CS4ME, réseau international fort de près de 900 membres répartis dans 48 pays, joue un rôle central dans cette dynamique. L’un des intervenants a rappelé avec fermeté qu’il est inadmissible que cette maladie continue de faire autant de victimes, alors qu’elle est à la fois connue et évitable. Le réseau s’attache à renforcer les capacités locales et à faire entendre la voix des communautés les plus touchées.

La participation active d’organisations congolaises a été particulièrement remarquée. La République démocratique du Congo, l’un des pays les plus affectés au monde par le paludisme, incarne l’urgente nécessité d’une mobilisation massive et coordonnée. Leur présence a mis en lumière la volonté des acteurs locaux de prendre toute leur place dans cette bataille pour la vie.

La conférence 2025 a ainsi permis de raviver les consciences, de fédérer les énergies et d’amplifier un message simple mais essentiel : éliminer le paludisme est possible, à condition que l’engagement soit collectif, constant et résolu.

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET 

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