Connect with us

À la Une

RDC-COVID19: la BCC instruite d’actionner les mécanismes nécessaires pour stabiliser le taux de change

Published

on

Il s’est tenu ce mercredi 29 avril à la Primature la réunion du comité de Conjoncture économique où ils ont abordé sous la direction du PM Ilunga Ilunkamba la situation économique du pays en ce temps de crise sanitaire causée par la pandémie du Covid19.

Le vice-premier ministre, ministre du Budget a dans sa restitution, indiqué que le gouverneur de la Banque Centrale du Congo ( BCC) a été instruit d’actionner les mécanismes nécessaires pour stabiliser le taux de change de la monnaie nationale qui connait des fluctuations du fait notamment de la morosité de l’économie mondiale suite aux effets néfastes de la maladie à coronavirus.

“La RDC, notre pays, n’échappe pas à la règle générale qui soumet les économies du monde entier à une tendance baissière des recettes. Et cela s’exprime par la volatilité du taux de change, l’inflation et bien d’autres paramètres. Votre gouvernement s’engage à fournir des efforts pour limiter cette tendance haussière, notamment du taux de change qui a beaucoup de répercussions sur l’ensemble de l’économie, voire de la vie sociale du citoyen en termes du pouvoir d’achat. De ce fait, le gouverneur de la banque centrale du Congo a été instruit par le Premier Ministre d’actionner les mécanismes nécessaires pour stabiliser la monnaie nationale sur le marché de change”, a déclaré le patron du Budget.

Dans le même registre, le Chef du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba a adjoint aussi les VPM au Budget et le Ministre des Finances à contenir les dépenses publiques dans la marge des recettes réalisées.

“Le Ministre des Finances et moi même, étions instruits pour que nous puissions contenir les dépenses au même niveau que les réalisations des recettes. Nous nous sommes promis de nous revoir encore ici la semaine prochaine pour évaluer les efforts qui seront fournis parceque c’est un challenge à très court terme”a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Jean-Baudouin Mayo a fait savoir que le Ministre des Mines Willy Kitobo a présenté la situation de son secteur où la production a été maintenue cas même quoiqu’il n’y a pas eu beaucoup dexportaions mais les sociétés minières ont constitué des stocks. Ceci, a-t-il ajouté, permet au pays d’avoir un niveau des recettes acceptables dans la mesure où les prix des matières premières n’ont pas bougé pour les principales matières exportées par la RDC.

Convient-il de noter que depuis quelques jours, il s’observe une certaine dépréciation du franc congolais sur le marché de change. Actuellement, le taux de change appliqué a dépassé la barre de 1 850 CDF pour 1 USD.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

Published

on

La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte