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RDC/Covid-19 : la courbe a baissé, mais le couvre-feu maintenu

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Reçu ce jeudi 11 février 2021 par le président de la République, le Coordonnateur du secrétariat technique de la riposte contre la COVID-19, Dr Muyembe Tamfum, a déclaré que la courbe épidémique en RDC est descendante.

« L’évolution des cas est favorable , nous avons amorcé la descente de la courbe épidémique « , a déclaré Dr MUYEMBE à la prese présidentielle.

Dans son rapport adressé au Chef de l’Etat, le Coordonnateur de la riposte contre la COVID-19 a affirmé avoir présenté au Chef de l’Etat un certain nombre de propositions sur l’allègement des mesures en vigueur notamment la réouverture des écoles et universités.

Sur base de ce rapport et des données scientifiques apportées par Dr MUYEMBE , le Chef de l’Etat va prendre des décisions importantes dans les jours qui suivent, écrit la presse présidentielle.

De son côté, la police nationale congolaise, par l’entremise du général Kasongo, insiste sur le maintien du couvre-feu dans la ville. D’où son appel aux respects stricts des gestes barrières, notamment le lavage récurrent des mains.

Lancée depuis le 18 décembre dernier, la levée du couvre-feu pourrait être parmi les mesures d’assouplissement que le président de la République, va prononcer dans les prochains jours.

CONGOPROFOND.NET

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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