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RDC/Covid-19 : Kasumbalesa en confinement total samedi et dimanche

Début ce samedi 20 juin 2020 dans la province du Haut-Katanga d’un confinement total de 48 heures. C’est précisément à Lubumbashi, Kasumbalesa et la cité de Kipushi.
Une décision prise par le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe pour limiter le risque de contamination de la COVID19 et d’identifier les contacts directs et les contacts des contacts.
A Kasumbalesa par exemple, la journée de ce samedi à commencé le matin avec une réunion de l’équipe de riposte, sous l’égide du maire de la ville de Kasumbalesa, André KAPAMPA KAMWANYA qui a procédé au dispatching des équipes sur terrain. 9 équipes ont été déployées sur terrain par l’autorité urbaine en vue de désinfecter, d’une part, certains endroits publics, et d’identifier d’autre part les contacts.
Cette mesure de confinement a été de stricte observance seulement sur la route principale Kasumbalesa -Lubumbashi ou la PNC et LES FARDC ont pris le contrôle, obligeant les usagers à faire demi tour.
Les marchés, boutiques, pharmacies, services de l’État sont restés fermés, à l’exception du marché SALUKA est demeuré ouvert ce samedi 20/06/2020.
On note certaines interpellation, alors que seules les équipes de riposte avaient accès direct sur la route principale.
Face à la presse, André KAPAMPA a félicité l’équipe de riposte pour un sacrifice consenti dans la lutte contre coronavirus.
L’autorité locale a demandé à ses administrés d’être vigilants pour éradiquer ce fléau.
Notons que dans les avenues, les activités ont fonctionné comme d’habitude, malgré les 71 cas déjà enregistrés dans le Haut-Katanga.
JOSEPH MALABA/ CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA