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RDC : chemin de la croix pour les journalistes à la veille des élections (FFJ)

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A l‘occasion de la Journée internationale pour la fin des crimes contre les journalistes commémorée le 02 novembre 2018, Freedom for journalist (FFJ), note une nette hausse de violentes attaques visant les journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) durant l‘année 2018 et une période bien difficile pour les professionnels des médias à la veille des élections générales dans le pays.

Le rapport de l‘organisation de défense de la liberté de la presse et du droit à l‘information programmé pour être rendu public à l‘occasion de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l‘homme en décembre révèle que le taux des femmes journalistes contrariées à faire, en toute indépendance, leur travail a été particulièrement élevé à Kinshasa par rapport aux années antérieures.

«Dans la capitale, une femme journaliste a été enlevée puis retrouvée et une autre femme journaliste a été placée en détention préventive pendant plus d’une semaine en prison pour diffamation », note la synthèse du rapport.

L‘année s’est particulièrement caractérisée, constate l‘organisation, par l‘arrestation de cinq journalistes d’une maison de rédaction à Kinshasa assortie de la chasse à l‘homme lancée contre son directeur par la Police.

FFJ ajoute que les typologies les plus représentatives des violations des droits des journalistes ont été recensées à l‘exception de l’assassinat pour l’année 2018. «Aucun cas de journaliste assassiné ou tué n’a pas été rapporté. Cependant, la RDC a vu son image écornée par des cas d’un journaliste présentement en prison comme Tharcisse Zongia, des journalistes interpellés, voire agressés, maltraités ou torturés, journalistes incarcérés puis libérés, journalistes ou médias menacés, harcelés ou fermés, pressions économiques, administratives judiciaires ou économiques, entraves à la libre circulation de l’information. Des violences attaques contre les journalistes ont été documentées», selon le communiqué de FFJ.

«Des pressions économiques, administratives judiciaires ou économiques, assorties de cas d’entraves à la libre circulation de l’information ont essentiellement ciblé les médias appartenant aux opposants au régime», dit constater l‘organisation.

«Face à un cadre légal défaillant, FFJ appelle à la reformulation de la loi nationale qui règlemente la presse puisque la diffamation à charge du journaliste peut l‘amener à l‘emprisonnement quand bien même il a publié ou dit la vérité», plaide l‘ong.

Comme le font remarquer l‘UNESCO et le secrétaire général de l‘ONU, les agressions contre les professionnels des médias sont souvent perpétrées dans des situations non conflictuelles par des groupes du crime organisé, des milices, le personnel de sécurité et même la police locale, faisant des journalistes locaux les cibles les plus vulnérables. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes. Informer n’est pas un crime.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Législatives 2023 : Antoinette N’Samba Kalambayi (983/Lukunga) à l’assaut de la base de réflexion “UDPS-Lukunga”

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Une foule immense composée des jeunes et vieux venus de plusieurs coins de la capitale ont parcouru différentes avenues de la ville province Kinshasa, sous un soleil accablant.

Le mardi 28 novembre 2023, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi, candidate députée nationale, à la circonscription électorale de Lukunga a débuté sa tournée à l’Institut Bakana dans la commune de Ngaliema pour chuter au rond-point Kintambo Magasin.

De prime à bord, la candidate N°983 a échangé avec les électeurs sur la faisabilité des échéances qui profilent à l’horizon.

Poursuivant son speech, l’actuelle ministre des Mines a présenté, au plus haut possible, les grandes réalisations du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo durant son premier mandant.

Vêtus de t-shirts mentionnant l’effigie de l’Union pour la démocratie et le progrès social ainsi que du N°983, les combattants et combattantes du parti au pouvoir ont juré de voter massivement Mme Antoinette N’Samba Kalambayi ainsi que de donner au Président Tshisekedi, le numéro 20 à la présidentielle, un second mandant, le 20 décembre prochain.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 


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