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RDC : Benoît Lwamba, ancien président de la Cour Constitutionnelle, décédé à 76 ans à Bruxelles
Benoît Lwamba Bindu, ancien président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, est décédé ce lundi 17 janvier 2022, il aurait eu 77 ans en juillet prochain.
Né le 19 juillet 1945, l’homme est entré dans la magistrature au début des années 70. En 1990, il est promu conseiller à la Cour suprême de justice en 1990. Deux années après la prise du pouvoir par LD Kabila, il devient un des présidents de cette prestigieuse juridiction.
Le 16 janvier 2001, le Mzee Kabila meurt dans des circonstances non-élucidées à ce jour, vint l’investiture du nouveau chef de l’Etat. Président à la Cour suprême de justice, Lwamba et son collègue Luhonge Kabinda-Ngoyi, alors procureur général de la République, ont procédé l’investiture de Joseph Kabila.
En juin 2003, Lwamba est élevé au grade de 1er président de la Cour suprême de Justice sous le régime de transition « 1+4 ». En 2015, il devient Président de la Cour constitutionnelle. Le 9 juillet 2018, il est réélu.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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États généraux de la Justice : “C’est du théâtre !”, concluent les magistrats en colère !
Les syndicats des magistrats, à savoir SYNAMAC, JUSI, SYNCHREMAC et SYMCO sont montés au créneau contre ce qu’ils qualifient d’irrégularités et de théâtralisation des assises des états-généraux de la Justice, organisées à Kinshasa, la capitale RD. Congolaise.
Dans une déclaration faite ce lundi 11 novembre, ils expriment leur amertume face à ce qui mettrait en doute l’atteinte des objectifs poursuivis dans ces assises.
Les syndicats des Magistrats de la RDC relèvent ce qui suit :
1. Le Conseil Supérieur de la Magistrature, organe de gestion du Pouvoir judiciaire, et les autres acteurs majeurs de la justice n’ont pas été associés dans l’organisation des présents travaux;
2. La pléthore de participants estimée à plus de 3.500, dont la majorité se recrute parmi les étudiants et les militants des partis politiques;
3. La très faible prise en charge des participants, en particulier les Magistrats venus des provinces;
4. Le fonctionnement occulte du secrétariat technique, dont les membres ne sont pas connus des participants;
5. La sélection intéressée et orientée des intervenants et des thèmes développés en panels;
6. Le temps des travaux en ateliers réduit à un seul jour, risque de rendre superficiels les débats,…
Dans ce document, les syndicalistes rappellent que, l’évaluation des résolutions des assises précédentes, tenues en mai 2015 n’a donné que 0,8 % comme taux de réalisation. Ce qui n’a fait qu’aggraver le dysfonctionnement de la Justice congolaise.
À titre de rappel, les assises des états généraux de la Justice ont été lancées le 6 novembre dernier par le chef de l’État, et vont se clôturer mercredi 13 novembre prochain.
Ces travaux ont pour objectif d’évaluer la mise en œuvre de la Politique nationale de la réforme de la justice, de poser le diagnostic du fonctionnement du secteur de la Justice et d’identifier les actions à entreprendre pour sa bonne administration.
Tchèques Bukasa/ CONGOPROFOND.NET
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