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RDC: Alliée de M. Katumbi, l’AR prend acte de l’investiture de F. Tshisekedi
Dans un communiqué de presse lu ce mardi 29 janvier 2019, par son secrétaire exécutif Jean Bertrand Ewanga, l’Alternance pour la République (AR), plateforme qui soutien Moïse Katumbi, a pris acte de l’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République Démocratique du Congo.
« L’Alternance pour la République, AR en sigle, informe l’opinion nationale et internationale qu’elle a décidé de prendre acte de l’investiture par la Cour constitutionnelle de monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo en qualité de Président de la République », déclare-t-il dans ce communiqué.
Rappelons que l’AR est la deuxième plateforme pro-Katumbi de prendre acte de l’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République, après le G7 sous la houlette du patriarche Kyungu wa Kumwanza.
Roberto Tshahe/CONGOPROFOND.NET
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Assemblée nationale : Le bureau écarte Christelle Vuanga et Gracien Iracan, Moïse Katumbi sauve la face !
Le bureau de l’Assemblée nationale a mis fin à plusieurs jours d’incertitude politique au sein du parti Ensemble pour la République. Après examen des candidatures, il n’a retenu que celle de Clotilde Mutita au poste de rapporteur adjoint, écartant ainsi Christelle Vuanga et Gracien Iracan.
Derrière cette décision, c’est une crise de leadership interne qui vient d’être arbitrée. En choisissant Mutita, le bureau acte de facto la légitimité de la ligne officielle du parti de Moïse Katumbi, tout en sanctionnant la démarche solitaire de Christelle Vuanga, perçue comme une tentative de rapprochement tactique avec certains membres de l’Union sacrée.
Ce rappel à l’ordre institutionnel réaffirme la discipline attendue des formations politiques dans un contexte où les ambitions individuelles se heurtent à la logique des blocs majoritaires.
Du côté du pouvoir, la manœuvre s’inscrit dans une stratégie plus large : celle de verrouiller l’appareil parlementaire. La validation sans encombre de la candidature unique d’Aimé Boji Sangara à la présidence de l’Assemblée nationale illustre la mainmise progressive de la coalition au pouvoir sur les postes stratégiques de l’hémicycle.
L’équilibre politique qui en découle confirme la marginalisation des voix dissidentes et consacre la prééminence de l’Union sacrée dans le jeu institutionnel congolais.
Pour Moïse Katumbi, cette issue a une double portée : elle lui permet de préserver la cohésion d’Ensemble pour la République, fragilisée par des tensions internes, tout en évitant un affrontement direct avec la majorité présidentielle, qui contrôle désormais la quasi-totalité des leviers parlementaires.
Tchèques Bukasa
