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RDC: 2.500 USD pour envoyer les enseignants à la retraite, Tony Mwaba accusé d’agir de son propre gré !
” Nous demandons à tous les enseignants retraités de se mobiliser à Kinshasa et en provinces, parce que le mardi 19 avril 2022, si le Ministre de l’EPST ne suspend pas sa retraite, tous les enseignants vont reprendre leurs postes de travail dans leurs écoles respectives “.
C’est en substance la déclaration, ce week-end à travers plusieurs médias de la capitale, de Jean Bosco Puna, Secrétaire Général de la Synergie des Syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo.
En effet, cette plate-forme s’insurge contre la manière de faire de Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, qui depuis le mois d’août 2021, a commencé à envoyer les enseignants à la retraite de son propre gré.
La Synergie des Syndicats, par la bouche de son Secrétaire Général, estime par contre que pour aller à la retraite, il faut réunir trois éléments, à savoir : la réglementation, l’élément technique et l’élément financier.
La première chose à retenir, dit Jean-Bosco Puna, est que sur le plan réglementaire, le Ministre de l’EPST n’a aucune compétence de pouvoir renvoyer les agents de l’Etat à la retraite.
Il a martelé en ces termes : ” Il a commencé à renvoyer les enseignants à la retraite depuis le mois d’août 2021, alors qu’il sait pertinemment bien que la retraite est un acte gouvernemental qui doit être pris, soit par un arrêté interministériel, soit par le Premier Ministre qui se prononce ou encore lui-même le Chef de l’Etat “.
Malheureusement, a-t-il souligné, ” les enseignants vont en retraite sans un arrêté “.
S’agissant de l’élément technique, Jean-Bosco Puna précise qu’on ne peut pas envoyer à la retraite un enseignant du primaire chevronné sans savoir qui va le remplacer.
Quant à l’élément financier, précise-t-il, il concerne la procédure de calcul des indemnités de fin de carrière.
Cette procédure, pour lui, est l’apanage de l’Inspection du travail et des Syndicats.
Fort malheureusement, de son propre chef, le Ministre à décidé de donner 2500$ aux enseignants retraités, selon la déclaration de la Synergie.
” Nous ne savons pas, sur quelle base il a calculé la retraite “, a dit Jean-Bosco Puna.
Certaines organisations non gouvernementales de Droits de l’Homme, telles que la VSV et l’ASADHO, citées par les médias de la capitale, soutiennent la démarche de la Synergie des Syndicats des enseignants du Congo.
La rédaction du CONGOPROFOND.NET, qui suit la situation de près, estime que le mois d’avril s’annonce rude dans le sous-secteur de l’EPST.
Pour Jean-Bosco Puna : ” le mois d’avril est la ligne rouge que nous ne voulons pas franchir parce que si le Gouvernement ne paye pas les salaires promis, il mettra les enseignants dans l’impossibilité de pouvoir continuer à travailler “.
Rappelons que beaucoup d’enseignants, depuis ces derniers mois, sont allés à la retraite sur décision du Ministre de l’EPST.
Sont concernés, les enseignants ayant, soit atteint 65 ans d’âge, soit accompli 35 ans de service.
Au-delà de tout, certaines personnes contactées par notre rédaction, estiment que le Ministre pourrait avoir raison de rajeunir l’enseignement.
Il a simplement péché d’avoir fait sienne cette question, au lieu de la proposer au Conseil des Ministres.
Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET
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Processus de Luanda : lancement à Goma d’un mécanisme renforcé de vérification du respect du cessez-le-feu
Sous la facilitation de l’Angola, un mécanisme de vérification visant à veiller au respect du cessez-le-feu et détecter les différentes violations qui pourraient être commises par le Rwanda et/ ou la République démocratique du Congo a été lancé ce mardi 5 novembre 2024.
La cérémonie y relative a été organisée à la grande barrière de Goma, en province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. La partie R.D. Congolaise a été représentée par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue Olivier Nduhungirehe, pour la partie Rwandaise.
Le but est celui d’atteindre les objectifs de l’accord de Luanda, pour la paix dans cette partie Est de la RDC.
« Nous avons tenu à présenter les nouveaux membres du mécanisme avancé aujourd’hui lors de cette cérémonie. Ce qui est très important est dans mon discours et ceux de mes collègues de la RDC est de voir la situation évoluer dans la région des Grands lacs et le respect du cessez-le-feu. Car ceux qui sont dans l’optique de prendre les armes sont dans un mauvais chemin. Nous allons faire de notre mieux pour la réussite du nouveau mécanisme », a assuré Téte António, facilitateur et ministre angolais des Affaires étrangères.
Ont pris également part à ces assises, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le corps diplomatique, les services techniques de la RDC et du Rwanda, les représentants des confessions religieuses ainsi que des délégués de la Société civile du Nord-Kivu.
Willy Theway Kambulu/CONGOPROFOND.NET
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