Actualité
RAWBANK : le DG Thierry Taeymans limogé et remplacé par Moustapha Rawji
La Rawbank vient de limoger son Directeur général Thierry Taeymans et l’a remplacé par
Moustapha Rawji, rapporte plusieurs sources de la première banque commerciale de la République démocratique du Congo.
Une décision qui intervient quelques jours seulement après sa libération de la prison de Makala le vendredi dernier et l’accueil triomphal lui reserver par les agents et cadres de cette banque.
Thierry Taeymans a été auditionné le 12 mars au sujet des transactions et des transferts de près de 37 millions de $ en lien avec l’homme d’affaires Samih Jammal, DG de Samibo Congo qui est aussi détenu à Makala dans le cadre d’un projet du programme d’urgence de 100 jours du président Félix Tshisekedi.
Après son audition, Thierry Taeymans a été placé en détention, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa où il fut libéré après le paiement d’une caution de 10.000 dollars américains.
Le désormais ex-DG de la Rawbank s’est notamment engagé à coopérer avec la justice dans le cadre du dossier des maisons préfabriquées et à restituer l’État congolais dans ses droits en remboursant la somme de 37 millions USD.
La Rawbank s’est aussi engagée à rembourser au Trésor public l’argent perçu par le Libanais Jammal « si les travaux ne sont pas achevés par son client ».
Par cette action, la Rawbank veut sûrement soigner son image ternie par cette affaire des comptes parallèles et redorer son blason de première banque commerciale de la RDC.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Tensions RDC-Rwanda : L’Angola renonce à son rôle de médiateur
Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, l’Angola a annoncé ce jeudi 13 février 2025 qu’il renonçait à son rôle de médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le président angolais, Joâo Lourenço, a exprimé cette décision à travers un entretien exclusif accordé à JeuneAfrique, expliquant les raisons de cette évolution.
« Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine (UA). De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali », a précisé Joâo Lourenço.
Le retrait de l’Angola en tant que médiateur intervient alors que plusieurs initiatives diplomatiques ont échoué à résoudre ce conflit qui dure depuis plusieurs années.
L’Angola, sous la présidence de Lourenço, avait joué un rôle clé dans les tentatives de dialogue entre les deux pays voisins. Cependant, face à l’intensification des crises multiples à travers le continent africain, notamment en raison du terrorisme et de l’instabilité politique, le président angolais a estimé que son pays ne pouvait plus continuer à assumer seul ce rôle de médiateur dans un dossier aussi complexe.
Les autorités congolaises et rwandaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision. Toutefois, cette évolution risque de compliquer davantage les efforts pour parvenir à une solution pacifique dans la région des Grands Lacs, tel que convenu lors du sommet conjoint EAC – SADC, tenu la semaine dernière à Tanzanie.
Il reste à voir quel pays ou organisation prendra désormais en charge la médiation entre la RDC et le Rwanda, alors que les espoirs d’un cessez-le-feu durable et d’un dialogue sincère demeurent fragiles.
WTK
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