Economie
Rareté des produits pétroliers dans le Haut-Katanga: Le ministre de l’Économie dans le viseur du député Nanou Memba

Une situation déplorable s’observe depuis quelques semaines dans le secteur pétrolier dans certaines provinces de la République Démocratique du Congo, notamment celle du Haut-Katanga. Il s’agit de la rareté des produits pétroliers sur les marchés, une conséquence négative de la fermeture des certaines stations services non en règle avec le gouvernement congolais.
Devant cette réalité, les quelques stations services opérationnelles haussent le prix du carburant, 1 litre d’essence quitte de 2000 FC à 4000 FC !
Le député national Nanou Memba qui suit de prêt l’évolution de ce dossier prend l’affaire à bras-le-corps et passe à la vitesse supérieure. L’élu de Kipushi adresse pour ce faire une question écrite sans débat au ministre national de l’Économie.
Dans sa démarche, Nanou Memba qui déplore cette situation qui, d’après lui, entraîne déjà la hausse du prix de transport en commun, donnant ainsi l’impression négative sur la vision du chef de l’État.
Nanou Memba souhaite savoir la raison exacte de cette situation déplorable et les mesures idoines envisagées pour mettre fin à ce dossier qui impacte le vécu quotidien de la population.
Joseph Malaba/Congoprofond.net
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AMKA Congo dénonce la création d’une “Banque Centrale parallèle” par le M23

Dans un communiqué publié depuis Bukavu, le Collectif Amka Congo alerte sur la mise en place, par le mouvement armé AFC/M23, d’une prétendue Agence de régulation économique opérant comme une Banque centrale parallèle dans les zones sous occupation. Le collectif y voit une atteinte grave à la souveraineté nationale et appelle les instances internationales à bloquer toute initiative financière liée à ce groupe déjà sanctionné.
Ci-dessous, l’intégralité de la communication de AMKA CONGO
COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF AMKA CONGO
Le Collectif Amka Congo exprime sa vive préoccupation face à la création, par le mouvement armé AFC/M23, déjà sanctionné par le Trésor américain et l’Union européenne, d’une prétendue Agence de Régulation du Secteur de l’Économie, des Finances et des Assurances (AREFA).
Selon les déclarations rendues publiques par ce mouvement le vendredi 3 octobre 2025 à Goma, cette structure se donne pour mission d’exercer les fonctions d’une Banque centrale parallèle dans les zones sous occupation, et ce, « jusqu’à la libération de Kinshasa ».
Le Collectif Amka Congo considère cette initiative illégale et parallèle comme une violation grave de la souveraineté nationale de la République Démocratique du Congo, ainsi qu’une atteinte directe aux normes internationales relatives à la lutte contre le financement du terrorisme, au blanchiment des capitaux et à la prolifération d’entités non reconnues par le droit international.
En conséquence, le Collectif Amka Congo :
1. Demande à l’OFAC (Office of Foreign Assets Control) du Département du Trésor américain,
2. À la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis,
3. À l’Union européenne,
4. Et au CENAREF (Cellule nationale des renseignements financiers) de la RDC, de prendre des mesures urgentes et coordonnées pour bloquer toute initiative, transaction ou contribution financière susceptible de soutenir, directement ou indirectement, le mouvement AFC/M23, ses structures dérivées ou ses personnes physiques et morales associées.
Le Collectif Amka Congo réaffirme que la mise en place d’une structure financière parallèle par un mouvement armé sanctionné constitue une tentative de légitimation d’une économie de guerre, et représente une menace directe contre la stabilité, la paix et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, dans le contexte de la mise en œuvre de la Résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Fait à Bukavu, le 4 Octobre 2025
Pour le Collectif Amka Congo
La Cellule de Veille Citoyenne et de réflexions politiques