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Quel type de Congolais formons-nous pour l’horizon 2050 ? Réflexion sur l’importance de l’éducation professionnelle

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L’éducation joue un rôle déterminant dans le développement d’un pays. Alors que l’Allemagne pour ne pas la citer se concentre par exemple sur la formation des jeunes dans des domaines qui font avancer le pays, la République démocratique du Congo (RDC) se retrouve dans une situation où la majorité des individus aspirent à devenir universitaires. Pourquoi cette préférence existe-t-elle toujours en RDC en 2023 ? Comment un tel sujet de l’éducation professionnelle dans une nation qui est un vaste chantier manque-t-il au débat lors de cette élection présidentielle ?

L’attrait de l’université en RDC

En RDC, devenir universitaire est souvent perçu comme un symbole de réussite et d’ascension sociale. Les individus voient dans l’obtention d’un diplôme universitaire une opportunité d’accéder à des emplois mieux rémunérés et à des postes influents. Cette mentalité est renforcée par la perception que les études universitaires offrent une plus grande reconnaissance sociale et une meilleure qualité de vie. C’est la fameuse mentalité bureaucratique acquise de la colonisation.

L’alternative de l’éducation professionnelle

Pourtant, l’éducation professionnelle, représentée par le « ausbildung » en Allemagne, offre une voie alternative et tout aussi valable pour l’emploi et le développement du pays. Les études professionnelles permettent aux jeunes d’acquérir des compétences pratiques dans des domaines spécifiques, les préparant ainsi directement à intégrer le marché du travail avec des connaissances spécialisées. C’est la meilleure façon d’assurer une formation continue et de récupérer toute la jeunesse qui, pour une raison ou une autre, aurait interrompu les études. En favorisant l’éducation professionnelle, la RDC pourrait anticiper son développement en formant une main-d’œuvre qualifiée et répondant aux besoins du marché.

Le manque de débat lors de l’élection présidentielle

Il est regrettable de constater que lors de l’élection présidentielle en cours en RDC, le débat sur l’éducation professionnelle est largement absent. Les candidats à la présidence devraient accorder une attention particulière à cette question cruciale et proposer des politiques éducatives qui encouragent le développement des études professionnelles. Il est essentiel de diversifier les options éducatives et de valoriser les compétences techniques pour promouvoir un développement équilibré et durable. C’est impensable d’imaginer que d’autres peuples viendraient construire nos infrastructures à notre place et nous ne sérions que des heureux utilisateurs.

L’importance de l’éducation professionnelle pour l’horizon 2050

Pour former le type de Congolais nécessaire à l’horizon 2050, il est impératif de revoir notre système éducatif et de promouvoir l’éducation professionnelle. Cela permettrait de combler le fossé entre les compétences requises sur le marché du travail et celles acquises par les étudiants universitaires. En investissant dans l’éducation professionnelle, la RDC pourrait développer une économie diversifiée et compétitive, créant ainsi des opportunités d’emploi durables pour les jeunes.

La République démocratique du Congo doit réfléchir sérieusement à la formation de ses jeunes pour l’horizon 2050. L’engouement pour l’université doit être équilibré par une reconnaissance de l’importance de l’éducation professionnelle. Les candidats à la présidence devraient s’engager dans un débat constructif sur ce sujet et proposer des politiques éducatives qui favorisent le développement des études professionnelles. En formant une main-d’œuvre qualifiée et en répondant aux besoins du marché, la RDC peut anticiper son développement et offrir un avenir prometteur à sa jeunesse.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain

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Sports

Coupe de la Paix à Goma : l’AS Kabasha remporte la première édition du tournoi

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L’Association Sportive Kabasha s’est adjugée la toute première édition de la Coupe de la Paix, un tournoi de football organisé à Goma pour promouvoir la cohésion sociale et l’unité dans la région du Nord-Kivu.

Dans une finale disputée ce dimanche 15 juin 2025 au stade de l’Unité, l’AS Kabasha a triomphé face au Football Club Goma Sport à l’issue d’une séance de tirs au but haletante (7-6), après un score vierge (0-0) au terme du temps réglementaire.

Le match, intense et engagé, a tenu en haleine le public venu nombreux assister à ce grand rendez-vous sportif. Si les deux équipes se sont montrées solides en défense, elles n’ont toutefois pas réussi à concrétiser leurs occasions pendant les 90 minutes de jeu.

Goma Sport a pourtant eu une opportunité en or de faire la différence en seconde période, suite à un penalty obtenu après une faute dans la surface de réparation. Mais le tir de Nzanzu a été brillamment arrêté par le gardien de Kabasha, Trésor Tchomba, héros incontesté de la rencontre.

Au terme de la finale, les autorités présentes, dont le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Bahati Musanga Erasto, et le coordinateur de l’AFC-M23, Corneille Nangaa, ont procédé à la remise des trophées et récompenses aux quatre meilleures équipes du tournoi :

– AS Kabasha – Champion

– FC Goma Sport – Vice-champion

– AS Dauphin Noir – Troisième place

– DC Virunga – Quatrième place

Ce tournoi, placé sous le signe de la paix et du vivre-ensemble, a été salué comme une réussite tant sur le plan sportif que social. Il a permis de rassembler les jeunes autour d’un objectif commun : promouvoir la paix à travers le sport.

Cedrick Sadiki Mbala

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