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Procès 100 jours : la Lucha RDC-Afrique appelle la justice à l’impartialité
A la veille du début de procès opposant le ministère public contre l’opérateur économique, Modeste Makabuza, Directeur Général de la Société Congolaise de Construction(SOCOC), le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha RDC-Afrique) appelle la justice à l’impartialité. Cette organisation l’a fait savoir dans une déclaration rendue publique ce jeudi 28 mai à Goma.
Faisant constater que lors de l’arrestation de cet opérateur économique, la procédure n’avait pas été respectée, la Lucha-Afrique exprime déjà sa crainte sur le prochain verdict qui peut sortir dudit procès.
Aussi, ce mouvement citoyen demande à la justice l’envoie des experts pour constater la véracité des faits.
À en croire son membre Francis Munihiro, la Lucha-Afrique suspecte une main noire qui serait derrière ce dossier car, selon elle, il est anormal qu’on juge déjà les travaux avant le finissage de ces derniers ou du délai défini.
En outre, ces jeunes pro démocratie disent que cette situation peut avoir un impact négatif sur les déroulements de la modernisation de la voirie de Goma que cette entreprise de construction effectue. Pour preuve, ils citent l’arrêt des travaux sur la route entrée président-gouvernorat.
Pour rappel, il y déjà plus d’un mois que l’opérateur économique, Modeste Makabuza de la SOCOC a été arrêté à Goma avant d’être transféré à Kinshasa, dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’Etat. La ville touristique de Goma devrait bénéficier de 12 kilomètres de route modernisée dont presque la moitié est déjà prête. C’est son entreprise qui effectue ces travaux. Le procès démarre ce 29 mai à Kinshasa.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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