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Présidentielle 2023 : Sur invitation du CSAC, F. Tshisekedi présente sa vision de gouvernance à la presse nationale
 
																								
												
												
											Le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, était le mardi 5 décembre 2023 devant un parterre des journalistes sur invitation du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Ce, dans le cadre du calendrier des enregistrements et des diffusions des émissions des candidats président de la République, rendu public le vendredi 10 novembre 2023 à Kinshasa. Le programme publié par le CSAC accorde 90 minutes à chaque candidat président de la République ou à son représentant, pour expliquer sa vision de gouvernance du pays autour de 7 thématiques principales.
Les thématiques ayant fait l’objet de l’émission sont notamment la politique nationale, l’administration territoriale et réformes institutionnelles ; la Justice et les Droits humains ; la sécurité nationale, la cohabitation intercommunautaire et la stabilité sociale; les Stratégies économiques, développement industriel, scientifique et technologique ; les défis environnementaux et développement durable ; la Diplomatie et le rayonnement international de la RDC ainsi que la promotion de la femme et de la jeunesse.
Afin de répondre à cette exigence légale, le candidat Félix Tshisekedi a répondu aux questions qui lui ont été posées. Pendant 90 minutes, le candidat numéro 20 a brossé les grandes lignes de son programme de gouvernance devant caractériser son deuxième quinquennat, une fois réélu.
La présence de Félix Tshisekedi devant les médias locaux répond à l’exigence légale prévue par la Loi organique n° 11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication.
En organisant ce genre d’émissions, le CESAC voudrait éviter le désordre, la cacophonie et le favoritisme qui a caractérisé le passage aux médias pendant la campagne électorale pendant plusieurs années. Cette institution d’appui à la démocratie voudrait s’assurer de l’équité dans le traitement des candidats, l’égalité dans la distribution du temps d’antenne dans les médias. Tout ceci doit être mis dans le grand ensemble d’apprentissage de la démocratie.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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RDC–Rwanda : Patrick Muyaya recadre Kigali sur la réouverture de l’aéroport de Goma
 
														Le gouvernement congolais ne transigera pas sur sa souveraineté. Réagissant au refus du Rwanda de voir rouvrir l’aéroport de Goma, annoncé par le président Emmanuel Macron lors de la Conférence humanitaire sur la région des Grands Lacs, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a tenu à remettre les pendules à l’heure, ce même 30 octobre 2025.
« La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement sur autorisation des autorités congolaises et uniquement pour des vols humanitaires qui seront effectués en journée », a affirmé le porte-parole du gouvernement.
Une mise au point claire, en réponse à la prétention de Kigali de se prononcer sur une question qui ne relève que de la souveraineté de la République démocratique du Congo. Muyaya dénonce ainsi « l’agitation du père, le Rwanda, encore moins celle du fils, le M23 », qui ne saurait remettre en cause la décision des autorités légitimes de Kinshasa.
Le ministre a rappelé que la Conférence de Paris, présidée par Emmanuel Macron et coparrainée par le président togolais Faure Gnassingbé, s’est tenue dans un esprit de solidarité et d’urgence humanitaire, pour venir en aide à des millions de femmes et d’enfants congolais victimes de la guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
« Vouloir marchander ou s’opposer à une intervention humanitaire urgente en faveur de nos compatriotes est non seulement un déni, mais aussi une autre preuve de la barbarie et du cynisme de ceux qui gouvernent par crimes », a ajouté Muyaya, dans une déclaration ferme.
Le ministre a également indiqué que les déplacés congolais réfugiés au Burundi pourront recevoir de l’aide humanitaire via l’aéroport de Bujumbura, preuve de la coordination régionale en cours pour répondre à l’urgence humanitaire.
« À Paris comme à Bruxelles, notre voix a été clairement portée et surtout entendue. Une voix qui demande la vérité, la justice et la paix, une paix durable », a conclu Patrick Muyaya, réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à défendre la souveraineté nationale et à protéger les populations du Kivu, victimes d’une guerre imposée.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
