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Présidentielle 2023 : F. Tshisekedi critique vertement la gestion de Katumbi dans l’ex-Katanga

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Arrivé dans la capitale du cuivre, Lubumbashi, Félix Tshisekedi s’est adressé à la population du Haut-Katanga dans la soirée de  mardi 05 décembre, en critiquant sérieusement son principal adversaire à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi .

Sans le citer nommément, Felix Tshisekedi a accusé ceux qui ont dirigé le Katanga en détruisant la Société nationale de chemin de fer (SNCC) afin de créer leurs activités privées dans le secteur de transport.

« Certains candidats viendront avec des discours séparatistes en vous disant que que le Katanga nous appartient. Quand il était au Katanga, il n’a rien fait !
Aujourd’hui , nous avons des gouverneurs patriotes au Katanga. Jacques Kyabula n’a pas fait son stade privé, Kyabula n’a pas fait sa société privée de transport, il n’a pas contribué à la faillite de la SNCC. Il a suivi la vision que je lui avais donnée pour servir la population du Haut-Katanga. Au Lualaba, maman Fyfy Masuka a également matérialisé ma vision, celle de construire un aéroport de type moderne dans la capitale. Ceux qui étaient là, bien avant, n’ont rien fait. Au contraire, ils ont suivi même les petits commerçants pour tout leur ravir ! » a dit Félix Tshisekedi lors de son meeting à Lubumbashi .

Glody Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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