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Présidentielle 2023 : Franck Diongo promet de réhabiliter le Congo dans sa grandeur
Le dossier de Franck Diongo, Président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), prétendant à la Présidentielle du 20 décembre 2023, a été enregistré ce mercredi 27 septembre, au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Après avoir fait acte de candidature en remplissant l’ensemble de critères requis, le postulant à l’élection présidentielle a eu une entrevue avec le numéro un de la Centrale électorale, Dénis Kadima Kazadi.
Le Président du MLP s’est confié à la presse pour faire part de ses motivations en relevant que l’heure de la rupture a sonné pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité.
« La seule chose que les Congolais et les Congolaises doivent retenir, c’est qu’aujourd’hui, c’est le jour du changement, l’heure de la rupture avec le passé et le changement réel a sonné. L’heure de la gouvernance intègre pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité. Le Président de la CENI a eu l’amabilité de me saluer comme candidat président de la République, parce qu’à l’époque il avait rencontré d’autres candidats. Comme je suis venu personnellement déposer ma candidature, il a voulu faire connaissance avec le candidat qui venait déposer son dossier », a déclaré Franck Diongo.
Il a été amené à se prononcer sur sa position personnelle concernant la CENI qu’il a dit vouloir voir à l’œuvre.
« Le problème c’est de mettre la CENI à l’épreuve, nous avons déposé notre candidature nous voulons voir la CENI à l’œuvre, c’est-à-dire nous plaidons pour des élections transparentes de sorte que le résultat qui sera proclamé reflète le vote : le Président élu, le député national ou provincial élu doit être celui qui a été choisi. Donc le résultat octroyé non mérité, nous n’accepterons jamais cela. Parce que l’enjeu d’une élection, c’est le rejet ou l’acceptation du résultat et pour que celui-ci soit accepté, il faut que le pouvoir organisateur soit réellement impartial, neutre et indépendant. Voilà pourquoi nous plaidons en faveur d’une transparence électorale de sorte que le processus électoral dans toutes ses phases soit correct, vraiment juste et sincère », a-t-il relevé.
Il a plaidé par ailleurs en faveur d’une transparence électorale de sorte que le processus électoral dans toutes ses phases soit correct, vraiment juste et sincère.
Serge Mavungu/OPINION.INFO
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Processus de Luanda : lancement à Goma d’un mécanisme renforcé de vérification du respect du cessez-le-feu
Sous la facilitation de l’Angola, un mécanisme de vérification visant à veiller au respect du cessez-le-feu et détecter les différentes violations qui pourraient être commises par le Rwanda et/ ou la République démocratique du Congo a été lancé ce mardi 5 novembre 2024.
La cérémonie y relative a été organisée à la grande barrière de Goma, en province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. La partie R.D. Congolaise a été représentée par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue Olivier Nduhungirehe, pour la partie Rwandaise.
Le but est celui d’atteindre les objectifs de l’accord de Luanda, pour la paix dans cette partie Est de la RDC.
« Nous avons tenu à présenter les nouveaux membres du mécanisme avancé aujourd’hui lors de cette cérémonie. Ce qui est très important est dans mon discours et ceux de mes collègues de la RDC est de voir la situation évoluer dans la région des Grands lacs et le respect du cessez-le-feu. Car ceux qui sont dans l’optique de prendre les armes sont dans un mauvais chemin. Nous allons faire de notre mieux pour la réussite du nouveau mécanisme », a assuré Téte António, facilitateur et ministre angolais des Affaires étrangères.
Ont pris également part à ces assises, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le corps diplomatique, les services techniques de la RDC et du Rwanda, les représentants des confessions religieuses ainsi que des délégués de la Société civile du Nord-Kivu.
Willy Theway Kambulu/CONGOPROFOND.NET
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