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Présentateur de l’émission « Ça fait débat », Fabien Lumbala claque la porte de « Télé 50 » !

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Suite à la non diffusion de ses activités de campagne électorale, le journaliste Fabien Lumbala a fait une annonce de sa démission de la chaine Télé 50, via son compte facebook, ce vendredi 08 décembre.

« La page Télé 50 est d’office tournée pour moi après plus de 12 ans de loyaux services à mon pays et à mon peuple. La preuve de la haine contre moi est là : aucune activité de ma campagne ne passe dans le journal de ce média pour lequel j’ai consenti autant de sacrifices et d’énergies. Le patron de ce média a même débarqué du journal mon activité de Bumbu, oubliant toute ma loyauté et mon intégrité durant plus de 12 ans, tout simplement puisque j’ai choisi cette aventure électorale ! La campagne est une brèche ; ma décision a été longuement murie, après des pires humiliations que j’ai subies de la part d’un homme, un frère et un employeur ! Quel que soit le résultat des urnes, je ne rentrerai plus dans ce prestigieux média qui m’a permis de faire éclore mes talents.
C’est ça la vie sur la terre ! Les hommes, nous sommes par définition des hommes, mais l’Éternel Dieu reste Dieu et Il est Fidèle ! Ce prestigieux média a été pour moi comme un manteau que j’abandonne aujourd’hui, mais je pars avec la grâce que le Divin Potier a placée dans l’argile avant la fondation du monde », a dit Fabien Lumbala.

Fabien Lumbala animait l’émission « Ça fait débat » à la Télé 50, il était Directeur Rédacteur en chef adjoint.

Glody Bukasa Mawila/CONGOPROFOND.NET 

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« XX », 8è album de Fally Ipupa : 20 ans de règne entre mythe populaire et machine culturelle

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L’annonce de son huitième album solo, XX, prévue pour 2026, n’est pas qu’un simple événement musical. Elle marque une étape symbolique dans le parcours d’un artiste devenu, au fil du temps, une véritable institution culturelle. Vingt ans après « Droit Chemin », Fally Ipupa continue d’incarner, pour beaucoup, la réussite artistique à la congolaise, un mélange d’audace, de discipline et d’intuition marketing.

De la rumba à la pop mondiale : une métamorphose maîtrisée

Difficile d’évoquer la scène musicale africaine contemporaine sans mentionner le nom de Fally Ipupa. De ses débuts auprès de Koffi Olomidé aux sommets des charts internationaux, l’artiste a su transformer la rumba congolaise en un produit exportable, moderne, et séduisant pour un public mondial.

Mais cette évolution n’a pas été sans controverse. Certains puristes de la rumba y voient une dilution de l’essence du genre, quand d’autres saluent au contraire son génie d’adaptation. Fally, lui, semble avoir compris très tôt que pour survivre dans un monde globalisé, il fallait évoluer sans renier ses racines.

XX, entre gratitude et repositionnement artistique

Dans son message d’annonce, empreint de reconnaissance, Fally Ipupa présente XX comme « un merci, un hommage à tout ce que nous avons vécu ensemble ». Ce ton introspectif laisse entrevoir un album personnel, peut-être plus conceptuel, où l’artiste revisite son parcours et ses influences.

Mais au-delà de la célébration, XX interroge : Fally Ipupa cherche-t-il à consolider son statut d’icône africaine ou à s’imposer définitivement sur la scène internationale ? Car derrière chaque sortie, chaque collaboration, chaque image calculée, se dessine une stratégie : celle d’un artiste qui ne veut pas être enfermé dans une case, ni celle de la rumba, ni celle de l’afrobeats.

Un phénomène social et générationnel

Fally Ipupa ne fait pas que chanter ; il incarne un rêve collectif. En République démocratique du Congo comme dans la diaspora, il symbolise la réussite par le talent et la persévérance, un modèle accessible à une jeunesse en quête de repères.

Sa longévité intrigue : comment un artiste issu d’un écosystème souvent miné par les querelles, la précarité et le manque de structuration a-t-il su bâtir une carrière aussi solide ?

La réponse tient sans doute à sa discipline rare, mais aussi à son sens du public. Fally comprend la foule, ses désirs, ses codes, ses émotions. Il ne la suit pas, il la précède.

Le Stade de France : consécration ou provocation ?

Le concert annoncé pour le 2 mai 2026 au Stade de France sera, sans doute, le point d’orgue de cette célébration. Un rêve que peu d’artistes africains ont accompli. Mais cette performance sera aussi un test : celui de la capacité de la musique congolaise à s’imposer sur les plus grandes scènes mondiales sans perdre son âme.

Pour certains, cette ambition traduit une fierté nationale légitime. Pour d’autres, elle révèle une tension : celle d’un artiste entre la fidélité à son public congolais et la tentation de la reconnaissance internationale.

Désiré Rex Owamba 

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