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Pré-saison : DCMP tenu en échec par MK en amical
Le Daring Club Motema Pembe n’a pu faire mieux qu’un match nul, ce mardi 16 septembre sur la pelouse de Venus Village dans la commune de la N’sele où il a érigé son quartier général, face à la formation de MK lors d’un match de la pré-saison (Amical) (1-1). Les coéquipiers de Junior Koné n’ont pas réussi à prendre le meilleur sur une dangereuse équipe de MK qui est à la lutte pour la montée en Ligue I.
Le Daring s’est heurté au mur de MK : l’équipe d’Isaac Ngata s’est contentée d’un nul (1-1).
Dcmp a eu un avant goût de la forteresse défensive de MK qui défiera de nouveau les équipes de la Ligue II la saison 2020-2021. Et les natifs de la commune de Lemba n’ont pas suffi au club de la capitale pour se sortir de la nasse.
Kwebe Kipene avait ouvert le score pour MK FC et l’égalisation de Daring Club Motema Pembe a été l’oeuvre de Junior Abou Koné sur penalty à la suite d’une main controversée à la 45e.
A signaler également que le DCMP a loupé un deuxième penalty à la 49e, penalty manqué par Mira le transfuge de la Jeunesse Groupe Bazano de Lubumbashi.
“Vous savez que MK est toujours entrain de préparer les enfants, ces enfants qui ont maximum 22 ans. Pour nous, c’est cette préparation que nous sommes entrain de faire. Le résultat nous importe peu, ce qui nous intéresse, c’est de voir comment les enfants se comportent sur le terrain. On a encore beaucoup à faire, la préparation continue et on est content du recrutement effectué”, a dit Max Mokey, le président de MK.
Du côté DCMP, l’entraîneur des gardiens, Marcel Mayala, estime que son équipe est encore à 60 % de préparation.
“Après la préparation physique, maintenant nous venons d’entamer la préparation technique, tactique. Vous avez constaté que les jeunes gens sont encore lourds. Nous sommes encore entre 50 à 60%. Nous espérons être au point dans deux semaines. On va continuer, mais c’est qui vrai on sera jamais à 100% au début du championnat. Au fur et à mesure, on joue les matchs, je pense que les joueurs seront libérés”, a-t-il expliqué.
Notons que le championnat national de la Linafoot (Ligue I) a été décalé au 3 octobre prochain. Le Daring attend le calendrier pour connaître ses adversaires du début de ce championnat.
Et pour le FC MK, la Ligue II devrait débuter deux semaines après la Ligue I.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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