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Perturbation du meeting à Bunia: JM Kabund promet une réplique à Fayulu

«Encore une provocation de Lamuka, la réplique sera à la hauteur». C’est la déclaration de JM Kabund, lors d’un point de presse lundi 10 décembre au siège du parti à Limete.
Le SG de l’UDPS a fustigé les actes de provocation de la part des membres de la coalition Lamuka.
Ces derniers ont perturbé le meeting de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe dimanche à Bunia dans la province de l’Ituri. Les faits se sont déroulés à Bunia dimanche 09 décembre.
Diverses sources ont rapporté que des jeunes habillés en t-shirts de « Ensemble » de Moïse Katumbi ont tenté de perturber le meeting de CACH. Ils ont scandé notamment le nom de Martin Fayulu, le candidat de Lamuka.
Malgré cela le meeting du duo Fatshivit s’était pour suivi jusqu’à la fin.
Par la même occasion, JM Kabund a aussi condamné le traitement infligé à Fayulu à Kindu.
“Nous condamnons par la même occasion le traitement injustement infligé par le pouvoir au candidat Martin Fayulu”, a déclaré JM Kabund-A-Kabund.
Plusieurs cadres de Ensemble ont appelé leurs membres à la raison. Il s’agit notamment de Delly Sessanga et Claudel Lubaya.
JM Kabund réclame la révision du plan de campagne
«Je pense que nous devons revoir le plan de la campagne et surtout l’itinéraire. Nous perdons du temps dans les villages!» a tweeté JM Kabund.
Selon certains observateurs, la campagne de Félix Tshisekedi à l’Est profite plus à Vital Kamerhe.
Étant donné que ce sont les députés de l’UNC qui y sont plus majoritaires.
Ce mardi 11 décembre, Félix Tshisekedi se rendra à Kisangani dans la Tshopo selon le chronogramme de campagne.
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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Fonds forestier national : Le conseil d’état réhabilite un directeur général accablé par un rapport de la cour des comptes

Le Conseil d’État vient de rendre une décision qui suscite un tollé dans les milieux de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. Contre toute attente, cette haute juridiction administrative a réhabilité dans ses fonctions M. Honoré MULUMBA KALALA, Directeur Général suspendu du Fonds Forestier National (FFN), alors que ce dernier est sévèrement mis en cause dans un rapport préliminaire de la Cour des Comptes pour des faits de mégestion et de malversations financières.
Selon des sources proches du Conseil d’État, cette décision intervient malgré une série d’accusations graves portées contre le DG suspendu, révélées par une mission d’audit diligentée par la Cour des Comptes, couvrant les exercices 2021 à 2024.
Un Rapport Accablant
Le rapport d’audit met en lumière des irrégularités majeures dans la gestion du FFN sous la direction de M. MULUMBA KALALA. Parmi les faits reprochés figurent notamment :
• L’ouverture illégale de l’antenne provinciale de Mbuji-Mayi sans l’aval du Conseil d’Administration ni du ministère de tutelle, avec un coût de location estimé à plus de 16 000 USD pour une structure fictive.
• L’exécution de budgets sans adoption préalable par le Conseil d’Administration.
• L’absence de suivi, de contrôle et d’évaluation sur la majorité des projets financés, dont la valeur globale dépasse 4,9 millions USD.
• Le financement irrégulier de 83 ONGD à hauteur de 2,75 millions USD, sans agrément ministériel.
• Le rabattement non vérifié de superficies déboisées, causant une perte estimée à 7,7 millions USD pour l’État.
• La passation de marchés de gré à gré sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes, rapidement tombés en panne.
Une Décision Incompréhensible
La réhabilitation de M. MULUMBA par le Conseil d’État, malgré ces révélations choquantes, soulève de nombreuses interrogations. Certains analystes évoquent des pressions politiques ou des arrangements financiers. Des sources évoquent notamment une somme de 300 000 USD qui aurait circulé dans les couloirs du Conseil d’État pour influencer la décision.
Un Coup Dur pour la Bonne Gouvernance
Cette affaire jette une ombre sur les efforts de réforme et de lutte contre la corruption menés par les institutions du pays. Elle met aussi en lumière les tensions persistantes entre les organes de contrôle (comme la Cour des Comptes) et certaines juridictions administratives.
La société civile appelle à la publication immédiate du rapport final de l’audit du FFN, et à l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante. Elle exhorte également le Chef de l’État à faire respecter sa vision de tolérance zéro face à la corruption et à mettre hors d’état de nuire les responsables d’une telle gestion catastrophique des ressources publiques.
Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net