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Pas facile d’être étudiant congolais à l’étranger !
Après notre enquête exclusive sur l’octroi des bourses d’études à l’étranger comme « jardin secret des fils à papa », plusieurs étudiants ont réagi sur la précarité des vies des étudiants congolais à l’étranger.
Inscrits dans les universités en Europe, en Afrique et en Amérique, ceux-ci sont confrontés à plusieurs difficultés.
L’État congolais a pratiquement cessé d’honorer ses engagements financiers vis-à-vis de leurs études.
Ils sont pratiquement abandonnés à leur triste sort.
Le Trésor public ne disposant pas de liquidités pour assurer le financement des bourses d’études à l’étranger. Loin de leurs pays et séparés de leurs proches, ces étudiants sans ressources, doivent combiner leurs études avec d’autres jobs. Question de s’assurer un lendemain meilleur.
Ceux de la Russie, par exemple, sont obligés de travailler comme HTT ( homme à tout faire) pour pallier leurs études. Certains ont plus de 2 ans d’arriérés des frais des bourses.
Se sentant abandonnés à eux-mêmes, sans aucun soutien, ils comptent seulement sur un geste du gouvernement pour achever leurs études.
» Déjà qu’ici on ne nous aime pas. On doit encore s’accaparer des sales besognes quitte à subir des humiliations pour ne fut ce que payer le logement », déclare un étudiant de l’Université Lumumba à Moscou.
Les informations en notre possession renseignent qu’ils ont adressé déjà des correspondances au gouvernement congolais, notamment aux Premiers ministres Matata Ponyo, Samy Badibanga et Bruno Tshibala, aux ministres des Affaires étrangères Raymond Tshibanda et She Okitundu. Sans oublier autant des missives au ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire( ESU) et de la Recherche scientifique sans avoir ne fut ce qu’un brin de solution.
Ils comptent saisir le Chef de l’État Félix Tshisekedi, dans l’espoir de trouver gain de cause et de voir leur situation trouver une issue heureuse.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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