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Or : Barrick finalise la transaction de Massawa

Conformément à sa stratégie de se concentrer sur le Tier One de ses actifs, Barrick Gold Corporation (NYSE:GOLD) (TSX:ABX) a finalisé la transaction annoncée récemment, de combiner son projet aurifère Massawa au Sénégal avec la mine d’or de Sabodala de Teranga Gold Corporation. Barrick et son partenaire sénégalais détenaient une participation de 90% dans le projet Massawa.
Dans le cadre de la transaction Barrick et son partenaire recevront un paiement initial d’une valeur de $380 millions au moment de l’annonce, composé de 20,718,273 actions communes de Teranga (avec une valeur au moment de l’annonce d’environ $80 millions en fonction du prix de l’action de Teranga à ce moment-là de $3.85 par action), un paiement en espèces d’environ $300 millions et un paiement conditionnel pouvant atteindre $50 millions, basé sur le prix moyen de l’or sur une période de trois ans immédiatement après la clôture (« prix moyen de l’or sur trois ans »).
Le paiement conditionnel, qui est payable trois ans après la clôture, est de $25 millions si le prix moyen de l’or sur trois ans est supérieur à $1,450 et moins de $1,500 par once; de $35 millions si le prix moyen de l’or sur trois ans est supérieur à $1,500 et moins de $1,600 par once.
Le Président Directeur Général de Barrick Mark Bristow a déclaré que Massawa a été l’un des plus grands gisements d’or inexploités en Afrique de l’Ouest et sa société patrimoniale Randgold Resources a développé sur une période de plusieurs années au point où sa valeur pouvait maintenant être réalisée de manière optimale au profit de toutes les parties prenantes y compris le gouvernement Sénégalais.
« Teranga est mieux placée pour y parvenir car elle possède déjà à proximité la mine de Sabodala, et la combinaison de Sabodala avec Massawa devrait générer des synergies importantes. Barrick participera à la hausse de l’actif combiné grâce à sa participation de 11% d’action dans Teranga, acquis à travers cette transaction, » a-t-il dit.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.
Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.
Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.
« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.
A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.
Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.
Fin de cavale à Mont-Ngafula
Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.
C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.
Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.
Des complicités au sommet ?
Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.
La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET