Actualité
Olive Lembe Kabila : Un phare de l’engagement et de la simplicité en RD Congo
Et si c’était elle en 2028 ? En RD Congo, l’image de Madame Olive Lembe Kabila transcende le simple statut d’épouse d’un ancien président. Elle incarne une figure emblématique d’engagement social, d’humilité et de dévouement envers son pays. Depuis la fin de son mandat en tant que Première Dame, Olive Kabila a su se distinguer par ses actions concrètes en faveur des œuvres caritatives, sociales, éducatives, culturelles et artistiques.
Son parcours mérite d’être mis en lumière non seulement pour son impact, mais aussi pour la vision iconoclaste qu’elle incarne dans une société souvent marquée par des attentes traditionnelles. Loin des projecteurs et des extravagances souvent associées aux personnalités politiques, Olive Kabila a choisi de retourner à la terre. Sa passion pour l’agriculture n’est pas un simple slogan.
Elle représente une conviction profonde que l’autosuffisance alimentaire et le développement rural sont des piliers fondamentaux pour l’avenir du pays. Ses champs, témoins silencieux de son engagement, nourrissent non seulement toutes les couches de la population congolaise, mais aussi l’espoir d’une nation qui aspire à l’indépendance économique.
En cultivant la terre, Olive Kabila prouve que la véritable richesse réside dans le travail acharné et le respect de la nature. Olive Kabila se distingue par sa capacité à rester accessible et proche du peuple congolais. Rarement, une femme de pouvoir a su allier simplicité et engagement, tout en évitant les pièges de l’aigreur qui peuvent souvent accompagner la perte de pouvoir.
Elle incarne une vision renouvelée de la politique, où l’écoute et la bienveillance sont des valeurs centrales. Cette proximité avec la population lui a valu une estime considérable, et son nom résonne positivement dans le cœur de nombreux Congolais. Olive Kabila a également investi dans des initiatives éducatives et culturelles qui visent à promouvoir le savoir et à renforcer l’identité congolaise.
Son engagement ne s’arrête pas à l’agriculture. En soutenant des projets artistiques et en encourageant la jeunesse à s’épanouir à travers l’éducation, elle contribue à bâtir une société plus forte et plus unie. Son approche holistique du développement social démontre une compréhension profonde des enjeux auxquels la RDC est confrontée.
À l’approche des élections présidentielles de 2028, il est indéniable qu’Olive Lembe Kabila pourrait se présenter comme une candidate redoutable. Sa popularité et son intégrité font d’elle une adversaire difficile à battre. Elle représente un renouveau, une alternative à un paysage politique souvent perçu comme stagnant.
Les Congolais, épris de changement et de progrès, pourraient voir en elle l’incarnation d’une nouvelle ère, celle où le leadership est synonyme de service et de dévouement. Olive Lembe Kabila est bien plus qu’une ancienne Première Dame. Elle est un symbole d’engagement, de simplicité et de vision pour la République Démocratique du Congo.
Son parcours, empreint de réalisations concrètes et de valeurs humaines, fait d’elle une figure inspirante pour les générations futures. Dans un monde politique en quête de modèles, Olive Kabila se dresse comme un phare d’espoir et de possibilité, prouvant que l’honneur et la dignité peuvent toujours trouver leur place au cœur de la gouvernance.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe