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Nord-Kivu : Le gouverneur militaire prêche l' »espoir de paix » à Watalinga

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Le Lieutenant Général Ndima Kongba Constant, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, a, vendredi 29 avril dernier, foulé le sol de la chefferie des Watalinga en territoire de Beni.

L’autorité provinciale a dit avoir effectué ce déplacement pour s’imprégner personnellement de la situation sécuritaire qui y prévaut et caractérisée par des attaques des combattants ADF ces dernières semaines.

Dans un meeting populaire tenu à Kamango, le gouverneur de province a adressé un message d’espoir à la population de Watalinga. « Le Chef de l’État Congolais, Félix Antoine Tshisekedi est plus que déterminé à restaurer la paix dans cette partie », a laissé entendre l’autorité provinciale.

Selon lui, cela s’explique par l’instauration de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, mais aussi la mise en place de la coalition FARDC-UPDF pour traquer les groupes armés négatifs essentiellement les rebelles ADF.

Au sujet des réfugiés congolais vivant en Ouganda, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu a affirmé que l’armée congolaise est en train de prendre des dispositions nécessaires pour ramener ces citoyens congolais dans leur pays. Au delà de la détermination de l’armée, l’autorité provinciale a martelé que des solutions diplomatiques seront entamées pour voir dans quelle condition la population de Watalinga doit regagner son sol.

Signalons que cette descente à Watalinga est intervenue deux semaines après que le gouverneur militaire a gagné la ville de Beni, son quartier général. Sur place, Le Lieutenant Général Ndima Kongba Constant multiplie des rencontres avec les populations locales dans le but de  » rapprocher davantage l’administration militaire de sa population ».

Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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