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Nairobi/43e Session ordinaire de l’UA : L’appel des Chefs d’États pour l’intégration, la paix et le développement durable !

La première partie de la 43e Session ordinaire de l’Union Africaine, qui se déroule à Nairobi, capitale du Kenya, a été marquée par une série de discours inspirants de dirigeants africains engagés dans la promotion de l’intégration, de la paix et du développement durable sur le continent. Des intervenants de haut niveau ont mis l’accent sur l’importance de la coopération régionale, de la résolution des conflits et de la réalisation des objectifs de développement durable en Afrique.
La session a débuté par le discours de Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine, qui a souligné l’engagement de l’organisation supra nationale en faveur de l’intégration continentale et de la résolution des conflits. Moussa Faki a mis en avant les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et a appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour atteindre les objectifs communs. Il a déclaré : « L’Union Africaine est déterminée à travailler main dans la main avec ses États membres pour renforcer l’intégration régionale, promouvoir la paix et le développement durable en Afrique ».
Prenant la parole à son tour, Madame Amina M., la Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU, a salué les efforts de l’Union Africaine dans la promotion de l’intégration et du développement durable en Afrique. Elle a souligné l’importance de la coopération internationale pour atteindre les objectifs de développement durable et a appelé à un soutien accru aux initiatives africaines. « L’ONU est engagée à soutenir l’Union Africaine dans ses efforts pour construire un continent intégré, prospère et pacifique. Nous devons travailler ensemble pour relever les défis mondiaux et promouvoir le bien-être de tous les Africains », a-telle martelé.
Le troisième discours a été prononcé par William Ruto, l’hôte et Président du Kenya, qui a mis en évidence l’importance de l’intégration africaine pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Le Président Ruto a salué la création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) et a souligné son potentiel pour stimuler le commerce intra-africain. Pour lui, « la ZLECAF offre une occasion unique de dynamiser nos économies, de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des Africains. Nous devons saisir cette opportunité et travailler ensemble pour réaliser notre vision d’une Afrique unie et prospère ». Il a en même temps affirmé que le Kenya supprimera dans un avenir proche le visa d’entrée pour les visiteurs. Consacrant ainsi l’intégration continentale.
Enfin, Azali, le président des Comores, a conclu la série de discours en mettant l’accent sur l’importance de la paix et de la résolution des conflits en Afrique. Il a appelé à un dialogue franc et sincère entre les parties en conflit et a souligné le rôle clé de l’éducation dans le développement du continent. Le Président des Comores paraphrasant Mandela a dit : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. Nous devons investir dans l’éducation de nos jeunes et promouvoir des politiques inclusives pour assurer un avenir meilleur pour tous les Africains ».
Il a en outre révélé que d’ici l’horizon 2030, « l’Afrique aura besoin de 17 millions d’enseignants supplémentaires pour parvenir à l’enseignement Primaire et Supérieur et Universitaire. »
Cette première partie de la 43e Session ordinaire de l’Union Africaine a mis en lumière l’engagement des dirigeants africains envers l’intégration régionale, la paix et le développement durable en Afrique. Ces discours inspirants ont souligné l’importance de la coopération et de la solidarité entre les pays africains pour surmonter les défis communs. Cependant, la session se poursuivra avec d’autres intervenants lors de la deuxième partie, et une clôture officielle marquera la fin de cette 43e session ordinaire de l’UA.
Les dirigeants africains continueront à travailler ensemble pour bâtir un continent intégré, prospère et pacifique, en mettant en œuvre des initiatives concrètes et en promouvant la coopération régionale. L’intégration, la paix et le développement durable restent au cœur de l’agenda africain, et la deuxième partie de la session permettra d’approfondir davantage ces questions cruciales.
Cette session témoigne de la détermination des dirigeants africains à réaliser la vision de l’Agenda 2063 et à promouvoir le bien-être de tous les Africains. Le continent continue d’avancer vers un avenir meilleur, et la coopération régionale jouera un rôle clé dans la réalisation de cet objectif commun.
Claudine N. I., @infoclaudia85
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Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.
Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.
Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.
« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.
A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.
Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.
Fin de cavale à Mont-Ngafula
Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.
C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.
Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.
Des complicités au sommet ?
Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.
La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET