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Musique : Fausse alerte, le parolier Pascal Poba est bel et bien vivant !

Dans une courte vidéo de moins de 30 secondes réalisée par lui-même et diffusée dans des réseaux sociaux, l’artiste musicien Pascal Poba a balayé d’un revers de la main toutes les informations liés à son éventuel décès.
« Je prie mes amis et tous ceux qui me connaissent de relayer cette info. Je suis bien portant et je ne souffre même pas d’une maladie bénigne. Pas de rhume ni toux, encore moins de coronavirus… », a dit Pascal Poba.
Auteur des chansons à succès, notamment « Voyage »( Adolphe Dominguez), « Maman »( Papa Wemba), « Feux de l’amour »( J.B Mpiana), « Recto-verso » ( J.B Mpiana), Pascal Phoba a5 longtemps évolué dans l’ombre des musiciens célèbres de la RDC, cet artiste a aussi réalisé ses propres albums, notamment » Réflexion », » Pyramide renversée », » Sucré-Salé », etc.
Patron de l’Orchestre «Les lettres P», Pascal Poba est l’auteur-compositeur de plusieurs chansons tant d’amour qu’engagées, notamment dans le cadre de la lutte contre le paludisme, l’analphabétisme, etc.
Pascal Poba, né en 1958, reste l’un des rares musiciens à réunir dans un album les plus grandes stars de la musique congolaise, notamment, Koffi Olomide, JB Mpiana, Adolphe Dominguez, Papa Wemba, etc.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita