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Motion contre le gouvernement : Ilunga Ilunkamba ne répondra que devant le Bureau définitif

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Convoqué ce mercredi 27 janvier 2021 à l’Assemblée nationale pour présenter ses moyens défense suite à une motion de censure, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a formellement refusé de se présenter devant la représentation nationale. Il a plutôt préféré répondre aux députés à travers une lettre diffusée ce même mercredi 27 janvier par son porte-parole.

Rappelant que dans la motion adressée au Gouvernement, les Députés avancent des griefs liés à l’exécution du programme du Gouvernement, notamment sur les plans suivants :
politique, défense et sécurité ;
économie et finances ;
reconstruction ;
social et culturel, le Premier ministre a plutôt choisi de décliner sa position, en six points majeurs. Il s’agit de:
La portée du programme du Gouvernement ;
L’investiture du Gouvernement neuf mois après celle du Président de la République ;
L’environnement économique et social de l’année 2020 affecté par la pandémie à Covid-19 ;
La conduite des réunions du Conseil des Ministres ;
Les acquis du Gouvernement à consolider ;
Le caractère paradoxal de la motion de censure.

Pendant ce temps, la plénière consacrée à l’examen et vote de la motion de censure contre le gouvernement Ilunkamba se déroule à la chambre basse du parlement où plus de 380 députés nationaux y prennent part.

Pour Ilunga Ilunkamba, la fameuse motion de censure contre son Gouvernement n’est « qu’une manœuvre politicienne sans fondement factuel et au mépris des exigences de l’Etat de Droit ».

Dans de telles conditions, poursuit-il, où les principes les plus élémentaires de la République sont systématiquement bafoués, et quand la Constitution est désacralisée par des violations récurrentes, il se retrouve dans l’obligation d’interroger sa conscience et sa responsabilité d’homme d’Etat.

En guise de conclusion, le premier ministre indique qu’en vertu du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale et à la lumière des arrêts récents rendus par la Cour Constitutionnelle, le champ des compétences du Bureau d’âge ne peut aucunement excéder le cadre de la gestion des affaires courantes de l’Assemblée Nationale.  » Dans ces circonstances, je me tiens à la disposition du Bureau définitif », a-t-il appuyé.

Ci-dessous intégralité de la correspondance du Premier ministre.

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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La RDC appelle la Formule 1 à suspendre les discussions concernant le Grand Prix de Kigali

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exprimé, ce mercredi, son mécontentement à l’égard de la Formule 1, demandant la suspension des discussions en cours pour l’organisation d’un Grand Prix à Kigali, suite à l’agression du Rwanda en RDC.

Dans une lettre adressée au président directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué l’ambition de la Formule 1 de promouvoir le Grand Prix en Afrique, tout en relevant que ce Grand Prix ne peut pas être organisé dans un pays qui endeuille les familles avec des armes en RDC.

La RDC a proposé que l’Afrique du Sud, un pays sans implication dans ce conflit, puisse accueillir cet événement sportif majeur.

Le Rwanda a, selon la RDC, intensifié ses attaques sur les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, provoquant depuis le début de l’année le déplacement de plus de 700 000 personnes

Le soutien du Rwanda au groupe armé M23, qui a causé la mort de 3 000 civils à Goma, a été vivement dénoncé par les autorités congolaises. La ministre rappelle que les Forces de Défense rwandaises (RDF) ont bombardé des zones civiles, détruisant des maisons et des infrastructures de santé.

Outre les graves conséquences humanitaires de ce conflit, la RDC a également exprimé des préoccupations économiques liées aux fonds utilisés pour organiser le Grand Prix. L’ONU a confirmé que le Rwanda participe activement à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires occupés du Nord-Kivu, contribuant ainsi à financer la guerre dans la région.

La RDC estime que cette activité criminelle génère environ un milliard de dollars chaque année, ce qui alimente directement la violence.

WTK


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