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Mongala : le gouverneur a.i. Marie-Clémentine Sole poursuit le VPM Daniel Aselo devant le Conseil d’État
Accusé de rébellion contre une décision du Conseil d’État et de violation des droits du travail du gouverneur ai de la province de la Mongala, Madame Marie-Clémentine Solo Ekungolo, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito, est poursuivi devant le conseil d’État.
Il y est traîné avec ses deux décisions que Madame Solo Ekungolo juge illégales et liberticides.
Le VPM avait d’abord invité le 18 juillet dernier le gouverneur déchu de la Mongala, Serge Mongulu Mandubola, réputé démissionnaire après une mise en accusation pour des faits de détournement par l’Assemblée provinciale et le gouverneur a.i pour consultation. Ensuite, il a accordé une autorisation de sortie au gouverneur déchu, le 13 août dernier, pour rejoindre son poste de travail.
Madame Solo Ekungolo a dénoncé le vice-premier premier ministre en charge de l’Intérieur de l’avoir empêchée de se rendre dans son lieu de travail malgré une ordonnance du Conseil d’État rendue le 11 juin 2021 sous ROR 284, mais empêchée par la DGM sur autorisation de Daniel Aselo.
“Le VPM Aselo Okito a fait une résistance délibérée à l’exécution de l’ordonnance du Conseil d’État alors qu’il a l’obligation de respecter la décision du juge de référé à défaut d’avoir formé un recours tendant à solliciter sa modification ou son annulation”, se plaignent les avocats de madame Solo.
Notons que le premier Président du Conseil d’État, Félix Vunduawe Te Pemako, a dans sa lettre du 5 août 2021 au Procureur Général près le Conseil d’État, exprimé ses regrets pour la violation délibérée des dispositions des articles 151, alinéa 1er, de la Constitution, 9 et 250 de la Loi organique sur les juridictions de l’ordre administratif, par le vice-premier ministre, Aselo. Son implication de confier l’intérim au gouverneur déchu aurait causé des troubles dans ce coin du pays, selon la partie du gouverneur a.i.
Convoqué à l’audience de ce 24 août par le Conseil d’État, le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité s’est fait représenter par ses avocats. Ces derniers ont plaidé pour que la requête de madame gouverneur a.i soit déclaré irrecevable pour défaut de qualité.
Il faut noter qu’après la déchéance du vice gouverneur Serge Mongulu en octobre 2020 et du gouverneur Crispin Ngbundu Malengo, en décembre de la même année, l’ancien ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, avait, en janvier 2021, sur proposition de l’Assemblée provinciale, nommé Madame Ekungola pour assumer l’intérim. Ce dernier était ministre du Genre, Enfant et Famille.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Processus de Luanda : lancement à Goma d’un mécanisme renforcé de vérification du respect du cessez-le-feu
Sous la facilitation de l’Angola, un mécanisme de vérification visant à veiller au respect du cessez-le-feu et détecter les différentes violations qui pourraient être commises par le Rwanda et/ ou la République démocratique du Congo a été lancé ce mardi 5 novembre 2024.
La cérémonie y relative a été organisée à la grande barrière de Goma, en province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. La partie R.D. Congolaise a été représentée par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue Olivier Nduhungirehe, pour la partie Rwandaise.
Le but est celui d’atteindre les objectifs de l’accord de Luanda, pour la paix dans cette partie Est de la RDC.
« Nous avons tenu à présenter les nouveaux membres du mécanisme avancé aujourd’hui lors de cette cérémonie. Ce qui est très important est dans mon discours et ceux de mes collègues de la RDC est de voir la situation évoluer dans la région des Grands lacs et le respect du cessez-le-feu. Car ceux qui sont dans l’optique de prendre les armes sont dans un mauvais chemin. Nous allons faire de notre mieux pour la réussite du nouveau mécanisme », a assuré Téte António, facilitateur et ministre angolais des Affaires étrangères.
Ont pris également part à ces assises, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le corps diplomatique, les services techniques de la RDC et du Rwanda, les représentants des confessions religieuses ainsi que des délégués de la Société civile du Nord-Kivu.
Willy Theway Kambulu/CONGOPROFOND.NET
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