Actualité
Médias : MILRDC lance la campagne de lutte contre le Fakenews pour un mois
C’est ce vendredi 05 août 2022 que l’Association des Medias en ligne en RDC en partenariat avec Internews ont lancé la campagne en ligne contre les fakenews.
Placée sous le thème “Face aux fakenews et à la désinformation, ayons le réflexe du factchecking” cette campagne d’un mois, va sensibiliser les professionnels de médias à faire preuve de responsabilité lors du traitement des informations qui proviennent des sources peu sûres. Le go a été donné lors d’un webinaire qui a réuni plusieurs journalistes du pays.
Pour cette première session, elle a connu trois intervenants, la députée Christelle Vuanga, élue de la Lukunga s’est étalée sur l’impact négatif du Fakenews dans un pays démocrate et le rôle de décideurs.
Invité au lancement de cette campagne, Tito Ndombi, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a énuméré quelques principes auxquels les journalistes doivent respecter notamment :
Le respect de la source, la véracité de l’information, l’indépendance du journaliste. Pour lui, un journaliste ne peut pas accepter les avantages qui nuisent à son métier, avoir de la loyauté, l’honnêteté, le respect de l’anonymat des sources d’informations quand celle-ci le demande, le respect de droit de personne faisant allusion au respect de la vie privée et surtout éviter les conflits d’intérêts
Par ailleurs, Jean Chrysostome secrétaire de la Nouvelle Société Civile (Bukavu) a à son tour, prôné la Citoyenneté Numérique. Il a souligné qu’un journaliste ne doit pas se contenter de publier une information sans vérification objective, avant le partage. Il doit veiller à une bonne réputation, cela nécessite des recherches dans le cas où la source n’est pas inscrite.
Avant d’ajouter que le plus grand problème sur les réseaux sociaux c’est le “partage” des informations non vérifiées.
La nouvelle société civile préconise la citoyenneté numérique qui selon elle, permettra au citoyen de mettre en avant plan la patrie ainsi que la famille. Cette Citoyenneté doit passer par des réformes au niveau de l’enseignement scolaire et sera adaptée aux réalités du pays. Il a conclut que chaque citoyen partout où il se trouve doit faire preuve d’une bonne citoyenneté.
Prenant la parole pour la circonstance, Israël Mutala président de MILRDC a remercié les intervenants pour leur disponibilité mais aussi et surtout ce partage combien important pour les journalistes. Il a invité les journalistes au respect des codes d’éthique et déontologie du métier. Ce qui les évitera la diffusion des mauvaises informations, et demande à ceux derniers de faire preuve de responsabilité lorsque ils partagent n’importe quelles informations.
Louise PINDILA stagiaire Ifasic/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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