Connect with us

Société

Mbuji Mayi: aucun fiancé(e) n’est exigé aux soutenances, dément l’université

Published

on

L’Université officielle de Mbuji-Mayi (UOM), dans la province du Kasaï-Oriental, a catégoriquement démenti l’authenticité d’un communiqué fallacieux qui circule activement sur les réseaux sociaux. Ce document apocryphe prétendait rendre obligatoire la présence des fiancé(e)s des étudiant(e)s finalistes lors de la soutenance de leurs mémoires de fin d’études. Face à la propagation de cette information erronée, l’UOM a réagi avec fermeté, qualifiant le communiqué de faux et totalement dépourvu de fondement.

Monsieur Georges Tshileo, responsable de la communication de l’Université officielle de Mbuji-Mayi, s’est exprimé avec véhémence sur cette affaire. Il a qualifié le document incriminé de « truffé de fautes » et l’a dénoncé comme une fabrication de toutes pièces, orchestrée par des individus mal intentionnés dont l’objectif manifeste est de ternir l’image et la réputation de l’institution universitaire. L’indignation du chargé de communication était palpable lorsqu’il a déclaré : « Le mariage ou les fiançailles sont une décision personnelle. Comment une université, en tant que cadre de formation académique, peut-elle exiger la présence du ou de la fiancé(e) lors d’une défense ? »

Face à cette tentative de désinformation, Monsieur Tshileo a lancé un appel pressant à la vigilance à l’endroit de la communauté estudiantine, et plus particulièrement aux étudiants finalistes, directement concernés par cette rumeur. Il a réaffirmé avec clarté que l’Université officielle de Mbuji-Mayi n’a jamais envisagé ni mis en œuvre une mesure aussi singulière et intrusive dans la vie privée de ses étudiants.

Par ailleurs, la direction de l’Université officielle de Mbuji-Mayi a tenu à adresser un message clair et rassurant à l’ensemble de la communauté universitaire , comprenant les étudiants, le corps professoral et le personnel administratif  ainsi qu’au public en général. Elle les invite instamment à rejeter catégoriquement toute tentative de manipulation et à accorder leur confiance à cette institution étatique, qui œuvre avec engagement et sérieux pour dispenser une éducation de qualité, conforme aux normes académiques.

Mike Tyson Mukendi

Spread the love

À la Une

Nuit d’angoisse à Ngaliema : Des bandits armés attaquent le domicile d’un professeur de l’UPN 

Published

on

L’insécurité continue de ronger les nuits de Kinshasa. Dans la commune de Ngaliema, quartier Maman Yemo, la peur s’est à nouveau invitée dans les foyers. Dans la nuit du samedi 12 juillet 2025, vers 2 heures du matin, des bandits armés ont fait irruption dans la résidence du Professeur Achille Bundjoko Iyolo, enseignant à l’Université Pédagogique Nationale (UPN).

Selon le témoignage du professeur encore sous le choc, les assaillants ont escaladé le mur d’enceinte avant de fracturer les portes d’entrée. À l’intérieur, ils ont exigé de savoir où se trouvait le maître des lieux, menaçant la famille sous la menace de leurs armes. « J’ai vu un homme armé devant ma chambre. Ils ont demandé aux enfants : ‘Où est votre père ?’ », confie le professeur Bundjoko.

Le cambriolage a été brutal : les malfrats ont emporté une somme importante d’argent, des téléphones, un téléviseur et plusieurs ordinateurs. Une jeune fille a été blessée durant l’attaque et transportée d’urgence à l’hôpital.

C’est grâce à l’intervention des gardes d’un colonel voisin, qui ont tiré en l’air pour disperser les assaillants, que le pire a été évité. Les bandits ont pris la fuite avant l’arrivée de la police criminelle, qui a ouvert une enquête.

Cette attaque vient s’ajouter à une série d’agressions récentes dans cette partie de Ngaliema, où les habitants, exaspérés, dénoncent une montée inquiétante de l’insécurité et un sentiment d’abandon face à la recrudescence des actes criminels.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading