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Marouf Tchakei, le convertisseur des coups francs en buts togolais à surveiller !

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Marouf Tchakei, le convertisseur des coups francs en buts togolais à surveiller !

La RDC reçoit le Togo ce dimanche 09 juin au stade des martyrs pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde. Les joueurs devraient éviter les fautes à l’entrée de surface car l’équipe togolaise a un excellent tireur de coup franc, Marouf Tchakei, un ancien joueur de l’AS VCLUB qui connaît bien le stade des martyrs et a fait l’admiration de nombreux amateurs de football congolais.

Grâce à son talent pour marquer sur coups francs, Marouf Tchakei était considéré comme le sauveur, le libérateur ou encore le héros des supporters de l’AS VCLUB. En effet, ses réalisations sur coup franc leur ont permis d’éviter la défaite ou d’obtenir la qualification à plusieurs reprises.

Le 13 novembre dernier, alors que l’AS VCLUB était menée à la mi-temps par JSK, Marouf Tchakei a marqué le but du match nul à la 65ème minute, évitant ainsi la première défaite de son équipe. De même, le 18 septembre, lors d’un match de Ligue des Champions contre GABORONE, c’est grâce à un coup franc parfaitement exécuté par le Togolais que Vita Club a trouvé la faille pour son troisième but salvateur, synonyme de qualification.

En 2022, Marouf Tchakei était l’un des meilleurs joueurs du championnat national, disputant 15 matchs et inscrivant 7 buts, dont 5 sur coups francs. Il est d’ailleurs le seul joueur de l’histoire à avoir marqué 5 buts sur coup franc lors d’une seule phase du championnat. Durant la saison 2022-2023, il a poursuivi sur sa lancée en inscrivant 5 buts, tous sur coups francs, en 21 matchs joués. Grâce à ses performances, les supporters de l’AS VCLUB chantent sa gloire à chacune de ses réalisations.

Désiré rex Owamba/CONGOPROFOND.NET 

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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