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Politique

Marche du 26 septembre: le PS-RDC réclame la libération de ses membres !

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Dans la frénésie des élections présidentielles prochaines, le PS-RDC, par le biais de son Secrétaire National chargé de justice et droits humains, DJUNGA De Dieu, et de son Secrétaire National chargé de la jeunesse, sport, culture et art, NGUVULU Tonton, a tenu un point de presse le samedi 20 octobre 2018 afin de confirmer sa participation active à la marche de protestation prévue le 26 octobre 2018 pour contester l’usage de la machine à voter et le hold-up électoral programmé par Joseph KABILA.

En parlant des scrutins à venir, ces derniers ont tenu à clarifier l’opinion nationale sur le fait que la CENI en tant que institution d’appui à la démocratie doit jouir de toute son indépendance opérationnelle et ne peut être assujettie à aucun camp politique. Malheureusement, l’allure que lui impose le pouvoir en place fait d’elle une structure inféodée au Front commun pour le Congo(FCC) qui compte l’utiliser comme outil pour valider ses forfaitures.

Plus concrètement, DJUNGA De Dieu a évoqué le fait que le fichier électoral actuel souffre de maintes irrégularités déjà révélées par les experts nationaux et internationaux affectés à l’observation du scrutin électoral.

Et à ce titre, il soutient que le maintien de ce fichier représente le fer de lance de la tricherie devant laquelle aucun Congolais ne doit rester indifférent. Ainsi, l’idée d’une machine à voter vient jeter davantage le feu aux poudres car elle va à l’encontre des prescrits de la constitution et de la loi électorale. Voilà pourquoi le PS-RDC invite toute la jeunesse congolaise à le rejoindre pour manifester leur opposition à cette machine dite « à voler ».

De son côté, NGUVULU a souligné que le PS-RDC avait déjà exprimé auparavant, à travers un communiqué de presse, son indignation et sa préoccupation au sujet des arrestations massives qui ont eu lieu en septembre 2017 en marge de la commémoration des martyrs de la démocratie organisée par l’opposition à la cathédrale Notre dame de Lingwala. A la suite de cela, il déplore la détérioration persistante de la situation des droits de l’homme et l’indifférence des autorités compétentes sur les détentions des membres du PS, en dépit des efforts mis en œuvre pour leur faire recouvrer leurs droits.

A la suite de ces évènements, les responsables des sections et cellules du Parti Socialiste avaient mentionné plusieurs noms de personnes arrêtées dont : BEZOLAWO NSAMBU Serge, membre de la JS-MONT-AMBA; MAYETO NSASUKIDI Floribert, membre de la JS-FUNA; NGUNGU DISASHI Richard, membre de la JS-FUNA; TSHIBANGU KALALA Junior, membre de la JS-FUNA »; WAMATAMBA NYEMBO Roblex, chef de promotion culturelle/JS-BARUMBU/ LUKUNGA; KIABA N’SEL Héritier, chef de promotion culturelle/JS-KASAVUBU/ FUNA »; TSHITUKA TSHITUKA Christelle, chef de promotion culturelle Adjointe/JS-BANDALUNGWA/ FUNA »; BATAKAFWA LUFULWABO Olivier, membre de la JS-LUKUNGA; MAKWALA MBIZI Larkys, membre de la JS-MONT-AMBA; MUBIALA MANEKA Cédric, chef de promotion culturelle/JS-MATETE/ MONT-AMBA; MBENZA YALA Léontine, membre de la JS-LUKUNGA; NKATA Ruddy, coordinateur de la JS-FUNA; NYOKA Stéphanie, chef de promotion culturelle Adjointe/JS-LINGWALA/ LUKUNGA.

Pour clôturer ce point de presse, les deux intervenants ont réaffirmé la détermination du Parti Socialiste-RDC à lutter ardemment pour que ses partisans soient libérés et rétablis dans leurs droits afin que la démocratie devienne une réalité vécue et non pas un simple slogan.

Francis Otshudi/CONGOPROFOND.NET

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Aimé Boji pour le perchoir de l’Assemblée nationale : Le coup de marteau de la raison

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Du ministère du Budget à l’hémicycle, l’homme du sérieux et des résultats s’apprête à redéfinir le leadership parlementaire. Le ralliement fracassant de Michel Moto a scellé une dynamique irrésistible. Le débat est clos. La question ne se pose même plus. Alors que l’Assemblée nationale de la RDC s’apprête à tourner une page cruciale de son histoire, un nom, et un seul, s’impose avec la force de l’évidence : Aimé Boji Sangara.

Sa démission du gouvernement n’est pas une retraite ; c’est le coup d’envoi d’une reconquête. Celle du temple de la démocratie congolaise, un hémicycle assoiffé de crédibilité, de compétence et de cette sérénité dont Aimé Boji Sangara a fait sa marque de fabrique. L’ère des tribuns bouillonnants et des politiciens de l’esbroufe est révolue. La RDC de demain, celle qui se construit dans la douleur mais avec une détermination farouche, a besoin de bâtisseurs.

Aimé Boji en est l’archétype. Son passage au ministère du Budget restera dans les annales comme une masterclass de gestion technocratique. Là où d’autres voyaient un portefeuille de dépenses, il a vu un levier de transformation. Il a apporté une chose si rare dans l’administration publique : la prévisibilité. Son calme, son sérieux et sa technicité ont désamorcé des crises et instauré un climat de confiance avec les partenaires techniques et financiers.

La mise en place d’un plan ambitieux pour le ministère de l’Industrie, même si son départ en interrompt l’exécution de sa main, témoigne d’une vision : celle d’une RD Congo qui ne se contente pas de vendre des matières premières, mais qui les transforme, créant ainsi de la valeur et des emplois. C’est précisément cette vision stratégique et cette intégrité qui semblaient manquer, pour certains critiques, aujourd’hui au Parlement.

L’Assemblée nationale a besoin d’un pilote, pas d’un revanchard qui complotait contre l’ancien président du bureau. Elle a besoin de la sérénité d’Aimé Boji pour apaiser les tensions stériles, recentrer les débats sur l’essentiel et faire de la loi non plus un instrument de combat, mais le cadre solide du développement national. Aimé Boji au perchoir, c’est la promesse d’une institution qui retrouve sa noblesse, où la qualité du travail législatif primerait sur les joutes politiciennes.

L’acte fondateur d’une dynamique inéluctable et d’un adoubement

Dans la politique congolaise, il est des gestes qui valent plus que de longs discours. La prise de position récente de l’honorable Michel Moto est de ceux-là. Proche parmi les proches de Vital Kamerhe, notable de poids du grand Kivu et fin stratège, Michel Moto n’est pas un homme qui s’engage à la légère. Son soutien public et appuyé à Aimé Boji n’a pas été un simple coup de communication ; c’est un séisme politique qui a fixé l’opinion.

Ce ralliement est un coup de maître. Il apporte à la candidature de l’ex-ministre Aimé Boji ce qui lui manquait peut-être : une connaissance intime des arcanes du Parlement, un ancrage populaire fort et une maestria communicationnelle incontestable. Michel Moto, c’est le pont entre l’excellence technocratique de Boji Sangara et la réalité du terrain politique. Il est la clé qui ouvre les portes des différentes couches populaires et de l’élite parlementaire.

Ce tandem inédit – le technocrate intègre et le politique aguerri – est une formule gagnante. Michel Moto, en maître de la communication, va assurer à Aimé Boji la visibilité nécessaire et une accessibilité qui le rendra aussi populaire qu’il est respecté. Les réactions en chaîne qui ont suivi cette annonce en sont la preuve éclatante : une onde de choc positive a traversé le pays.

Ce qui n’était qu’une hypothèse est soudainement devenu une évidence nationale. Le soutien est désormais quasi unanime. Les réticences s’effritent face à la puissance de cette alliance et au profil irréprochable du candidat. Désormais, tout est clair. Aimé Boji Sangara n’a plus qu’à se préparer à briguer le marteau de l’Assemblée nationale. Ce ne sera pas une campagne, mais une consécration.

Le peuple congolais, dans sa sagesse, reconnaît en lui l’homme de la situation. Celui qui incarne le sérieux après le chaos, la compétence après l’improvisation, la sérénité après le bruit. Prendre le perchoir n’est pas une fin en soi pour Aimé Boji. C’est la condition nécessaire pour mettre l’institution législative au service de la refondation nationale. Avec lui, le marteau du président de l’Assemblée ne sera plus un accessoire de spectacle.

Mais le symbole d’une raison qui revient, ferme et apaisée, pour sceller le destin d’une grande nation. La RDC est mûre pour cette révolution silencieuse. Aimé Boji en est le visage. L’histoire retiendra que Michel Moto en a été le catalyseur décisif. L’heure de la sérénité technocratique a sonné.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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