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Mont-Ngafula: Solange Masumbuko et 1500 femmes de l’ADEAC expérimentent la machine à voter

Représentante de l’Ong Action pour le développement et l’autonomisation des communautés africaines (ADEAC), Solange Masumbuko et 1 500 femmes rurales membres de cette structure ont expérimenté, samedi 20 octobre 2018, la machine à voter.
L’événement a eu lieu dans la salle paroissiale de Sainte Rita, Cité Pumbu, commune de Mont-Ngafula.
Des explications leur ont été fournies par Me Émile Kayembe, directeur de cabinet adjoint de Corneille Nangaa, satisfait de cet exercice qui a permis à ces Congolaises de toucher pour la première fois cet outil informatique et de simuler le vote.
Immédiatement après, Solange Masumbuko Nyenyezi a posé un geste d’encouragement en primant ces mamans à l’occasion des journées internationales de la femme rurale et de l’alimentation. Pagnes, enveloppes et brevets leur ont été donnés.
Très heureuses, les 1 500 bénéficiaires n’ont pas tardé à dire merci à Masumbuko. Cette dernière entend poursuivre la même action à Kintambo, Gombe, Lingwala et Barumbu où des femmes gérantes de petites unités de production ont également besoin d’elle.
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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.
Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.
Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.
Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.
Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.
Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET