non classé
Maï-Ndombe : Le flou persiste sur l’origine du conflit Teke – Yaka !
Le conflit qualifié d’inter-éthnique et opposant les peuples yaka et teke, dans le territoire de Kwamouth, province du Maï-ndombe, est de nature à laisser des séquelles incurables en République Démocratique du Congo, si l’on n’y prête attention.
En effet, le bilan de ces combats, fait état à ce jour d’une vingtaine de morts selon le Ministre de l’intérieur, Daniel Aselo, qui s’est rendu sur place, à la tête d’une délégation.
Aussi, hormis les déplacés, des blessés graves et plusieurs dégâts matériels ont été rapportés.
A travers les médias et les réseaux sociaux, circulent des images des personnes décapitées, d’autres avec des ventres ouverts à la baïonnette et des maisons brulées à la grenade ou à la poudre, suite à ces combats.
Néanmoins, des observateurs indépendants qui se sont rendus sur place à Kwamouth, ont laissé entendre que certains décès portent des traces et des signes de tueries pratiquées par des personnes qui ne peuvent pas être recrutées dans les rangs tribaux yaka ou teke.
Un enquêteur indépendant venu de Kwamouth et qui a requis l’anonymat, a confié à CONGOPROFOND.NET que certains égorgements et décapitations ressemblent à des opérations clandestines pratiquées par des militaires formés d’origine à élucider.
Il s’est exprimé avec un sérieux remarquable et en veut pour preuve le grand soin mis dans les exécutions et le secret qui entourent ce carnage.
« Des gens se retrouvent morts dans leurs maisons respectives et les voisins n’ont entendu ni coup de feu, ni cri. Cela laisse croire que ces assassinats sont l’œuvre des personnes rodées dans des opérations clandestines comme on le voit dans les romans d’espionnage… », a-t-il fait savoir.
Pour cet enquêteur, les peuples Yaka et Teke qui s’accusent mutuellement dans cette affaire, ne seraient pas de vrais auteurs de ce qui se passe dans la province de Maï-Ndombe.
Une autre hypothèse, selon lui, est la prudence dont font preuve les autorités du pays, mais surtout les autorités locales, qui attendraientde voir clair avant d’agir.
A la question sur ses croyances, cet enquêteur indépendant rétorque : « où seraient les bouviers installés dans le plateau du Kwango avec leurs vaches aux longues cornes ? ».
Cette déclaration ferait donc croire à une infiltration à partir, justement, des éleveurs autrefois présentés comme bouviers Mbororo à la recherche des pâtures et qui ont disparu dans la nature.
A suivre !
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
non classé
Exportation et Diversification des marchés : Le Pr Ngoie Joël Nshisso désigné consultant AGOA/RDC-USA près le ministre du Commerce extérieur
Dans le cadre de la promotion des exportations et la diversification des marchés, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, vient de désigner le Professeur Dr Ngoie Joël Nshisso comme consultant AGOA ( RDC-USA) près le ministre du Commerce extérieur.
Expert et fin stratège, le consultant Ngoie Nshisso aura, entre autres, pour mission d’aider la RDC à developper des activites exploitant un avantage relatif detenu par le pays, dans le but d’exporter la production sur le marché mondial, en s’appuyant sur une competitivite-prix favorable, de rechercher des solutions à la répartition des placements sur plusieurs titres, classes d’actifs, zones géographiques, etc.
Pays organisateur de la 22ème édition du Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne en 2025, la RDC pourrait donc s’appuyer sur l’expertise et les stratégies de réussite mises en place, depuis plusieurs années, par ce chercheur et négociateur principal à la plaidoirie pour la réintégration de notre pays dans l’African Growth and opportunity (AGOA). « Des pays africains qui ont organisé le Forum AGOA ont connu l’accroissement des investissements directs américains. La RDC peut utiliser l’AGOA pour attirer ces investissements en mettant en avant son accès privilégié au marché américain comme un avantage pour les investisseurs potentiels. Durant le Forum, les autres puissances économiques du monde seront intéressées sur les conclusions pour redéfinir leur politique économique avec l’Afrique subsaharienne et particulièrement la RDC. Enfin, l’organisation du Forum AGOA déplacera, durant le temps de son organisation, une bonne partie de Washington DC sur Kinshasa, et attirera la presse du monde entier qui aura son attention braquée sur l’éléphant dans la salle », expliquait-il déjà dans un document consulté par CONGOPROFOND.NET.
Notons que l’AGOA (African Growth and Opportunity Act, en français Loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique), promulguée par les États-Unis en 2000, avait aboli les droits d’importation aux États-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Titulaire d’un doctorat – PhD en commerce international et en management, Ngoie Joël Nshisso détient aussi un certificat en diplomatie/Relations Internationales. Il est Professeur à Strayer University aux Etats Unis et formateur au Bureau de l’Education et des Affaires culturelles, une branche du Département d’Etat Américain. Il dirige un cabinet d’études sur le commerce international et Management.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some